Les croisades en Terre Sainte, initiées au XIe siècle, étaient des expéditions militaires chrétiennes visant à reconquérir Jérusalem et les lieux saints de la région. La Première Croisade, en 1096-1099, a abouti à la création d’États latins d’Orient. La Deuxième Croisade, en 1147-1149, a été marquée par des échecs. La Troisième Croisade, menée par Richard Cœur de Lion et d’autres chevaliers-croisés européens, a eu lieu de 1189 à 1192. La Quatrième Croisade, en 1202-1204, a dévié vers Constantinople plutôt que Jérusalem. La Cinquième Croisade, entre 1217 et 1221, a ciblé l’Égypte. La Sixième Croisade, menée par Frédéric II, a abouti à un accord diplomatique plutôt qu’à une conquête militaire. La Septième et la Huitième Croisade, dirigées par Louis IX de France, ont eu lieu au XIIIe siècle, mais n’ont pas atteint leurs objectifs. La chute de Constantinople en 1453 a marqué la fin des grandes croisades en Terre Sainte.
Il fallut faire violence à son humilité pour l’entraîner au saint sépulcre recevoir la consécration de sa dignité nouvelle ; il ne consentit pas à prendre le titre de roi : il se contenta de celui d’avoué du saint sépulcre, protestant qu’il ne ceindrait jamais une couronne d’or dans le lieu où le Sauveur en avait porté une d’épines.
Contexte historique : À la fin du XIe siècle, les relations entre chrétiens et musulmans étaient tendues en Terre Sainte, culminant avec la prise de Jérusalem par les Turcs Seldjoukides en 1071.
Appel à la croisade : En 1095, le pape Urbain II a lancé un appel à la croisade lors du Concile de Clermont, exhortant les chrétiens à se rendre en Terre Sainte pour reconquérir Jérusalem et protéger les chrétiens d’Orient.
Les chefs croisés : Des nobles européens, dont Godefroy de Bouillon, Bohémond de Tarente, Raymond IV de Toulouse, et d’autres, ont répondu à l’appel du pape et ont organisé des armées pour partir en croisade.
Le siège de Nicée : En 1097, les croisés ont remporté la première victoire importante en prenant Nicée, une ville contrôlée par les Seldjoukides.
La bataille de Dorylée : Les croisés ont ensuite affronté et vaincu l’armée seldjoukide à la bataille de Dorylée en 1097, consolidant ainsi leur avance vers Jérusalem.
Le siège d’Antioche : Les croisés ont assiégé la ville d’Antioche en 1097-1098, faisant face à des difficultés sévères, y compris la famine. La découverte de la Sainte Lance par Pierre Barthélemy a émergé pendant ce siège.
La découverte de la Sainte Lance : Pierre Barthélemy a eu des visions divines indiquant l’emplacement de la Sainte Lance, ce qui a stimulé le moral des croisés pendant le siège d’Antioche.
La prise de Jérusalem : Les croisés ont finalement pris Antioche en juin 1098, et après une marche difficile à travers la Palestine, ils ont assiégé et pris Jérusalem en juillet 1099.
Massacre de Jérusalem : Lors de la prise de Jérusalem, certains croisés ont massacré de nombreux habitants musulmans et juifs, laissant une tache sombre sur la victoire de la croisade.
Établissement des États latins d’Orient : À la suite de la Première Croisade, les croisés ont établi les États latins d’Orient, notamment le Royaume de Jérusalem, le Comté d’Édesse, le Comté de Tripoli et le Royaume de Chypre, consolidant ainsi leur contrôle sur la région.
Contexte post-première croisade : Après le succès mitigé des États latins d’Orient établis lors de la Première Croisade, la Terre Sainte était confrontée à de nouvelles menaces musulmanes, notamment celle du dirigeant musulman Zengi.
Appel à la Deuxième Croisade : En réponse aux appels à l’aide du roi de Jérusalem, Baudouin II, et à la demande du pape Eugène III, la Deuxième Croisade a été proclamée en 1145 par le pape.
Louis VII de France et Conrad III d’Allemagne : Les principaux protagonistes de la Deuxième Croisade étaient Louis VII de France et Conrad III d’Allemagne. Cependant, leurs forces ont connu des difficultés logistiques et des désaccords.
Échec du siège de Damas : En 1148, les croisés ont atteint la ville de Damas mais ont échoué à la prendre lors d’un siège infructueux, marquant un revers significatif pour la croisade.
Désaccords et rivalités : Des dissensions internes entre les dirigeants chrétiens et des querelles ont affaibli l’effort de la croisade. Les relations entre Louis VII et Conrad III se sont détériorées, contribuant à l’inefficacité de la campagne.
Retour des croisés : Face aux difficultés, de nombreux croisés sont rentrés chez eux. Les échecs militaires et les tensions entre les seigneurs ont affaibli la Deuxième Croisade et ont eu des conséquences importantes pour les États latins d’Orient.
Conséquences en Terre Sainte : La Deuxième Croisade a laissé la Terre Sainte vulnérable aux attaques musulmanes, notamment avec la montée de Salah al-Din (Saladin).
Saladin et la reconquête musulmane : Après la Deuxième Croisade, Saladin a émergé comme un chef musulman puissant et a réussi à unifier les forces musulmanes pour reconquérir des territoires perdus.
Bilan mitigé : La Deuxième Croisade est généralement considérée comme un échec, marquée par des divisions internes, des erreurs tactiques et l’incapacité à atteindre les objectifs fixés.
Impact sur les croisades ultérieures : Les difficultés de la Deuxième Croisade ont influencé la perception des croisades ultérieures et ont contribué à façonner les stratégies et les approches des Européens dans leurs expéditions ultérieures en Terre Sainte.
Contexte post-deuxième croisade : À la suite des défaites de la Deuxième Croisade et de la perte de Jérusalem aux mains de Saladin en 1187, la Troisième Croisade a été déclenchée pour reconquérir la Terre Sainte.
Richard Cœur de Lion, Philippe II et Frédéric Barberousse : Les principaux souverains de la Troisième Croisade étaient Richard Cœur de Lion d’Angleterre, Philippe II de France et l’empereur Frédéric Barberousse du Saint Empire romain germanique.
Mort de Frédéric Barberousse : La croisade a subi un revers majeur avec la noyade de Frédéric Barberousse en 1190 lors de la traversée d’une rivière en Anatolie, affaiblissant ainsi la coalition chrétienne.
Prise de Saint-Jean-d’Acre : Malgré les difficultés, les forces chrétiennes ont réussi à prendre Saint-Jean-d’Acre en 1191, une victoire significative qui a consolidé leur position en Terre Sainte.
Relations tendues entre les seigneurs chrétiens : Des tensions sont rapidement apparues entre Richard Cœur de Lion et Philippe II, affaiblissant l’unité des forces chrétiennes et entravant les progrès de la croisade.
Accords avec Saladin : Face à des obstacles et à des désaccords internes, Richard Cœur de Lion a négocié un accord avec Saladin en 1192, garantissant l’accès des pèlerins chrétiens à Jérusalem, mais sans reconquête de la ville.
Retour de Richard en Europe : Après la conclusion de l’accord avec Saladin, Richard Cœur de Lion est retourné en Europe en 1192, marquant la fin de sa participation active à la Troisième Croisade.
Philippe II quitte également : Peu de temps après le départ de Richard, Philippe II a également quitté la Terre Sainte, laissant les forces chrétiennes sous le commandement de Richard affaiblies.
Impact sur la Terre Sainte : Bien que la Troisième Croisade n’ait pas abouti à la reconquête totale de Jérusalem, elle a contribué à stabiliser la situation en Terre Sainte et à préserver l’accès des pèlerins chrétiens à la ville sainte.
Héritage et conséquences : La Troisième Croisade a laissé un héritage complexe, marqué par des succès militaires partiels, des accords diplomatiques avec Saladin et des tensions entre les leaders chrétiens. Elle a influencé les croisades ultérieures et les relations entre l’Occident chrétien et le monde musulman.
La quatrième croisade en Terre sainte en 10 points clés
La Quatrième Croisade, qui s’est déroulée de 1202 à 1204, a pris une tournure inattendue et controversée, éloignée de son objectif initial de reconquérir Jérusalem.
Contexte : Déclenchée en réponse à l’appel du pape Innocent III pour libérer Jérusalem, la Quatrième Croisade a été principalement organisée par des chevaliers vénitiens et occidentaux.
Problèmes financiers : Les croisés ont rencontré des difficultés financières et ont été incapables de payer les Vénitiens pour le transport de l’armée vers la Terre Sainte, conduisant à un accord avec les Vénitiens pour capturer la ville de Zara, un acte condamné par le pape.
Capture de Constantinople : Incapables de rembourser leurs dettes, les croisés ont finalement détourné leur route vers Constantinople, la grande cité byzantine, qu’ils ont assiégée et capturée en 1204, provoquant la chute de l’Empire byzantin.
Création d’un Empire latin : En conséquence, les croisés ont fondé l’Empire latin de Constantinople, établissant une dynastie catholique en remplacement de l’Empire byzantin orthodoxe.
Réactions négatives : La prise de Constantinople a suscité la colère du pape Innocent III, qui avait condamné l’attaque de Zara. La division entre les chrétiens orthodoxes et catholiques s’est approfondie.
Échec à atteindre Jérusalem : En raison de leurs actions controversées, les croisés de la Quatrième Croisade ont échoué à atteindre Jérusalem, l’objectif initial de la croisade.
Impact sur les relations entre chrétiens : La capture de Constantinople a créé des tensions durables entre l’Église catholique et l’Église orthodoxe, contribuant à la schismatisation entre les deux branches du christianisme.
Répercussions économiques : La Quatrième Croisade a eu des conséquences économiques importantes, avec le pillage de Constantinople entraînant le transfert d’œuvres d’art et de trésors vers l’Europe occidentale.
Conséquences à long terme : La Quatrième Croisade a laissé une empreinte sombre dans l’histoire des croisades, mettant en évidence les conflits internes et les motivations souvent politiques derrière ces expéditions.
Reconnaissance tardive : Bien que le pape ait initialement condamné l’attaque de Constantinople, le sac de la ville a été ultérieurement justifié au nom de la foi catholique, illustrant la complexité morale des croisades.
La Cinquième Croisade, qui s’est déroulée entre 1217 et 1221, visait à reprendre Jérusalem des mains de l’Empire ayyoubide musulman. Cependant, elle a été marquée par des difficultés logistiques, des dissensions internes et des résultats mitigés.
Préparatifs et organisation: La Cinquième Croisade a été prêchée par le pape Innocent III et dirigée par des seigneurs européens, notamment le roi André II de Hongrie et Léopold VI d’Autriche.
Alliance avec les Mongols : Les croisés ont tenté de former une alliance avec les Mongols contre les musulmans, mais cela n’a pas abouti, affaiblissant leurs perspectives stratégiques.
Siège de Damiette : Les croisés ont réussi à capturer la ville de Damiette en Égypte en 1219, marquant une victoire importante, mais des dissensions internes ont éclaté sur la stratégie à adopter.
Défaite à Mansourah : Les croisés ont avancé vers Le Caire mais ont été défaits à la bataille de Mansourah en 1221, entraînant de lourdes pertes et la capture de nombreux croisés, dont le roi André II.
Traités de Jaffa et de Damiette : Les traités de Jaffa et de Damiette ont été signés, garantissant la libération des prisonniers chrétiens en échange de Damiette. Cependant, les croisés n’ont pas réussi à récupérer Jérusalem.
Échec à atteindre Jérusalem : Malgré les succès tactiques, la Cinquième Croisade a échoué à atteindre son objectif principal de reprendre Jérusalem, soulignant les difficultés de coordination et les divisions au sein des forces chrétiennes.
Décès d’André II : Le roi André II de Hongrie est décédé en captivité en Égypte, marquant une perte importante pour les croisés.
Retour en Europe : Les forces chrétiennes sont finalement retournées en Europe sans avoir réussi à reconquérir Jérusalem, laissant un sentiment d’échec dans leur sillage.
Héritage : La Cinquième Croisade a laissé un héritage mitigé, illustrant les défis logistiques et politiques auxquels étaient confrontées les croisades, ainsi que les difficultés à maintenir l’unité entre les différents chevaliers chrétiens.
Conséquences à long terme : La Cinquième Croisade a contribué à renforcer les défenses musulmanes en Égypte, mais elle a également laissé une marque durable dans l’histoire des relations entre chrétiens et musulmans au Moyen-Orient.
La Sixième Croisade, qui s’est déroulée entre 1228 et 1229, a été marquée par des événements inhabituels, notamment une négociation diplomatique plutôt qu’un conflit armé, menée par l’empereur Frédéric II du Saint Empire romain germanique.
Contexte : La situation en Terre Sainte était complexe, avec Jérusalem sous le contrôle de l’Empire ayyoubide musulman. L’empereur Frédéric II a entrepris la Sixième Croisade dans le but de récupérer la ville sainte.
Excommunication de Frédéric II : Frédéric II a été excommunié par le pape Grégoire IX pour avoir retardé son engagement dans la croisade, mais il a finalement entrepris l’expédition en 1228.
Accord avec le sultan al-Kamil : À la surprise générale, Frédéric II a négocié un accord avec le sultan ayyoubide al-Kamil. Selon les termes de la trêve, Jérusalem serait rendue aux chrétiens sans bataille, et Frédéric II serait couronné roi de Jérusalem.
Couronnement à Jérusalem : En violation de la trêve, Frédéric II est entré pacifiquement à Jérusalem en 1229 et s’est couronné roi, marquant un événement unique dans l’histoire des croisades.
Réactions mitigées : Les réactions à la Sixième Croisade ont été mitigées. Certains ont salué le couronnement pacifique, tandis que d’autres, y compris le pape, ont condamné l’accord avec le sultan.
Controverses et critiques : La négociation plutôt que la conquête militaire a été critiquée, notamment par le pape, qui a perçu l’accord comme une trahison de l’esprit des croisades.
Retour de Frédéric en Europe : Frédéric II est retourné en Europe après son couronnement à Jérusalem, laissant des questions non résolues sur la légitimité de son règne et sur la situation en Terre Sainte.
Pertes territoriales : Malgré le couronnement, les États latins d’Orient ont perdu certains territoires en raison de l’accord, et la stabilité à long terme n’a pas été assurée.
Héritage : La Sixième Croisade a laissé un héritage controversé, illustrant la complexité des relations diplomatiques au Moyen Âge et soulevant des questions sur les motivations réelles derrière les croisades.
Conséquences à long terme : La Sixième Croisade n’a pas abouti à une solution durable pour la Terre Sainte, mais elle a laissé des traces dans l’histoire des croisades en mettant en évidence les compromis et les dilemmes auxquels étaient confrontés les dirigeants chrétiens.
Saint Louis, également connu sous le nom de Louis IX de France, a mené deux expéditions en Terre Sainte, la Septième et la Huitième Croisade. Voici un résumé en 10 points de sa première croisade en Terre Sainte :
Contexte : La Septième Croisade de Saint Louis a eu lieu entre 1248 et 1254. Son objectif principal était de soutenir les États latins d’Orient et de reprendre Jérusalem, perdue aux mains des musulmans.
Départ de France : Saint Louis a quitté la France en 1248 avec une grande armée, accompagné de sa mère Blanche de Castille qui gouvernait en son absence.
Siège de Damiette : L’armée croisée a d’abord réussi à conquérir la ville égyptienne de Damiette, mais elle a rencontré des difficultés et Saint Louis a finalement été capturé lors d’une contre-attaque en 1250.
Traités de Jaffa : Après une période de captivité, Saint Louis et le sultan égyptien ont négocié les traités de Jaffa en 1250, garantissant la libération du roi français en échange de Damiette et d’une rançon.
Retour en France : Saint Louis est retourné en France en 1254 après des échecs militaires en Égypte, mais son expérience a renforcé sa détermination à mener une autre croisade.
Préparatifs pour une seconde croisade : Après son retour, Saint Louis a entrepris des préparatifs pour une Huitième Croisade, finalement lancée en 1270.
Mort pendant la Huitième Croisade : Malheureusement, la Huitième Croisade a été marquée par la mort de Saint Louis à Tunis en 1270 en raison d’une épidémie, mettant fin à ses ambitions de reconquérir Jérusalem.
Héritage de Saint Louis : Saint Louis est devenu célèbre pour sa piété et sa dévotion, et malgré ses échecs militaires, il est vénéré comme un saint et un modèle de vertu chrétienne.
Conséquences pour les États latins d’Orient : Les croisades de Saint Louis n’ont pas réussi à récupérer Jérusalem, et la situation des États latins d’Orient a continué à se détériorer après son époque.
Influence posthume : L’influence de Saint Louis a perduré après sa mort, et il est devenu un symbole de la chevalerie chrétienne, inspirant d’autres dirigeants européens à s’engager dans des expéditions en Terre Sainte.
La Huitième Croisade, menée par le roi Louis IX de France, également connu sous le nom de Saint Louis, s’est déroulée en 1270. Voici un résumé en 10 paragraphes de la Huitième Croisade en Terre Sainte :
Contexte : La Huitième Croisade a été lancée dans le contexte des tentatives répétées de Saint Louis pour reconquérir Jérusalem, perdue aux mains des musulmans et de convertir le Sultan de Tunis.
Préparatifs et départ : Saint Louis a entrepris des préparatifs pour la croisade après son retour de la Septième Croisade. Il a quitté la France en 1270 avec une flotte pour l’Égypte, alors sous le contrôle des Mamelouks.
Mort de Saint Louis à Tunis : La croisade a été déviée vers Tunis en raison de la peste qui sévissait en Égypte et de la motivation du Sultan à se convertir à la foi chrétienne. Malheureusement, Saint Louis est mort de la maladie à Tunis en août 1270.
Échec de la croisade : La Huitième Croisade a été un échec car elle n’a pas atteint son objectif initial de reconquérir Jérusalem. La mort de Saint Louis a laissé l’armée croisée sans un meneur emblématique.
Trêve avec les Mamelouks : Après la mort de Saint Louis, son fils, le futur roi Philippe III de France, a négocié une trêve avec les Mamelouks, garantissant la libération des prisonniers chrétiens et une certaine présence chrétienne à Acre.
Conséquences en Terre Sainte : La Huitième Croisade n’a pas eu d’impact significatif sur la situation en Terre Sainte. Les Mamelouks ont continué à renforcer leur contrôle sur la région.
Pertes importantes : La croisade a connu d’importantes pertes humaines en raison de la peste, ce qui a contribué à son échec global.
Influence posthume de Saint Louis : Malgré l’échec de la Huitième Croisade, Saint Louis a été canonisé en 1297, renforçant sa réputation de saint chevalier et de monarque dévoué.
Héritage de la Huitième Croisade : La Huitième Croisade a marqué la dernière grande expédition en Terre Sainte menée par un souverain européen, signalant la fin de l’ère des croisades traditionnelles.
Perspectives sur les croisades : Les échecs répétés des croisades ont contribué à un changement de perspective en Europe, avec une remise en question croissante de la viabilité de ces expéditions et une focalisation sur d’autres préoccupations politiques et économiques.
Perte de la Terre sainte par les Croisés
Déclin des États latins d’Orient : Les États latins d’Orient, établis après la Première Croisade au XIIe siècle, ont progressivement décliné en raison des attaques musulmanes et des dissensions internes.
Siège d’Acre en 1291 : Acre, l’une des dernières possessions chrétiennes en Terre Sainte, a été assiégée par les forces du sultan mamelouk Khalil en 1291.
Forces mameloukes : Les mamelouks, une caste militaire d’esclaves affranchis, étaient sous le commandement du sultan Khalil, qui cherchait à expulser les chrétiens de la région.
Défense de Acre : Les forces chrétiennes, comprenant des chevaliers hospitaliers, des templiers et d’autres, ont tenté de défendre Acre, mais étaient en infériorité numérique et affaiblies par des années de conflit.
Chute d’Acre : Malgré une résistance acharnée, Acre est tombée aux mains des mamelouks le 18 mai 1291. Cela a marqué la fin des États latins d’Orient et la perte de la dernière grande forteresse chrétienne en Terre Sainte.
Destruction et pillage : Après la prise d’Acre, la ville a été dévastée, avec de nombreux chrétiens tués, capturés ou forcés de fuir. Les églises, les hôpitaux et les quartiers chrétiens ont été pillés et détruits.
Conséquences humaines : La chute d’Acre a entraîné une grande perte humaine parmi les chrétiens, et de nombreux récits rapportent des massacres et des atrocités pendant et après la prise de la ville.
Impact psychologique : La perte d’Acre a eu un impact psychologique profond en Europe, symbolisant la fin de la présence chrétienne significative en Terre Sainte et suscitant des réactions de choc et de tristesse.
Conséquences diplomatiques : La chute d’Acre a également eu des conséquences diplomatiques, avec des tentatives sporadiques de reconquête de la Terre Sainte, mais aucune n’a réussi à rétablir une présence chrétienne durable dans la région.
Fin des croisades majeures en Terre Sainte : La perte d’Acre en 1291 a effectivement mis fin aux grandes croisades en Terre Sainte. Bien que des tentatives de reprise aient eu lieu plus tard, aucune n’a réussi à restaurer le contrôle chrétien sur la région.
La chute de Constantinople en 1453
Contexte historique : La chute de Constantinople a eu lieu le 29 mai 1453. La ville était la capitale de l’Empire byzantin et était assiégée par les forces ottomanes dirigées par le sultan Mehmed II.
Long siège : Le siège de Constantinople a été l’un des plus longs de l’histoire, durant de nombreuses semaines. Les Byzantins étaient dirigés par l’empereur Constantin XI, tandis que les Ottomans étaient commandés par Mehmed II.
Faiblesse des défenses byzantines : Malgré des défenses impressionnantes, y compris les célèbres murs de Constantinople, la ville était affaiblie par des années de déclin économique et militaire, rendant difficile la résistance contre les Ottomans.
Artillerie ottomane : L’armée ottomane a utilisé une puissante artillerie, y compris des canons géants, qui ont été déterminants dans la percée des murs de la ville.
Assaut final : Le 29 mai 1453, après un siège prolongé, les Ottomans ont lancé un assaut final massif sur les murs de Constantinople. Les forces byzantines, épuisées, ont lutté courageusement mais étaient en infériorité numérique.
Mort de l’empereur Constantin XI : L’empereur Constantin XI a été tué au cours des combats, symbolisant la fin de l’Empire byzantin. Certains récits suggèrent qu’il est mort au combat, tandis que d’autres indiquent qu’il s’est précipité dans la bataille pour être tué.
Pillage de la ville : Après la chute de Constantinople, la ville a été pillée par les troupes ottomanes, entraînant la mort, la capture et la fuite de nombreux habitants.
Impact sur l’Europe : La chute de Constantinople a envoyé des ondes de choc à travers l’Europe. Cela a conduit à une réévaluation des routes commerciales et a encouragé les explorations maritimes, contribuant indirectement à l’ère des grandes découvertes.
Conséquences religieuses : La chute de Constantinople a également eu des conséquences religieuses, mettant fin à la domination chrétienne sur la ville et marquant la montée en puissance de l’Empire ottoman dans la région.
Héritage : La prise de Constantinople par les Ottomans a marqué la fin de l’Empire byzantin et a eu un impact durable sur l’histoire mondiale, marquant le début d’une nouvelle ère dominée par l’Empire ottoman dans la région.
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