La croisade de Pierre l’Ermite, également connue sous le nom de la Croisade populaire, a précédé la Première Croisade et a été lancée en 1096.
Tout d’abord intéressons-nous au personnage de Pierre l’Ermite. Ce religieux énigmatique était un prédicateur chrétien français vivant en France au XIe siècle. L’homme, à la piété indéniable, fut profondément meurtri à l’annonce des exactions commises par les Musulmans contre les Chrétiens en Terre sainte. C’est alors qu’il va se mobiliser en regroupant des partisans dévoués.
Pierre l’Ermite a entrepris un grand voyage à travers toute l’Europe pour sensibiliser les chrétiens à la situation déplorable en Terre sainte. À la suite de ce grand périple, il lui fallait rencontrer le pape Urbain II à Rome pour lui faire part des souffrances des chrétiens d’Orient. Le pape a été ému par son récit et a encouragé Pierre à prêcher la croisade pour libérer Jérusalem des Musulmans. Aussitôt son audience avec le pape terminée, Pierre l’Ermite s’en retourne en France et commence à prêcher la croisade dans différentes régions. Il a suscité un enthousiasme considérable parmi les gens du peuple, en particulier parmi les paysans et les personnes dépourvues de ressources. Ces partisans étaient souvent appelés les “croisés populaires” ou les “pauperes Christi” (les pauvres de Christ).
En 1096, avant même que les nobles croisés de la Première Croisade ne se rassemblent, une grande partie des croisés populaires sous la direction de Pierre l’Ermite ont entrepris leur propre voyage vers la Terre sainte. Leur départ a été précipité, et ils n’étaient pas suffisamment préparés pour un voyage aussi long et dangereux. Les croisés indigents ont rencontré de nombreuses difficultés en chemin. Ils ont été mal préparés pour les défis logistiques, les conditions climatiques difficiles, et les menaces des populations locales. Beaucoup sont morts en cours de route, et d’autres ont été capturés et réduits en esclavage par des populations hostiles.
Une grande partie des croisés populaires ont atteint la région de Nicée en Anatolie, où ils ont été confrontés aux redoutables musulmans seldjoukides. Sans la discipline et l’expérience militaire des croisés de la Première Croisade, ils ont subi de lourdes pertes dans des combats inégaux avec les Seldjoukides. La croisade populaire de Pierre l’Ermite a pris fin dans un désastre près de la ville de Civitot, où la majorité des croisés de la première heure ont été tués ou faits prisonniers par les musulmans. La croisade de Pierre l’Ermite a été un épisode tragique de l’histoire des croisades, marqué par un enthousiasme populaire impulsif mais mal préparé, qui a conduit à de nombreuses souffrances et pertes de vies. Elle a précédé la Première Croisade, qui était mieux organisée et mieux équipée, et qui a finalement réussi à prendre Jérusalem en 1099.
Les Seldjoukides étaient une dynastie turque qui a émergé au XIe siècle et qui a exercé une influence significative sur le Moyen-Orient et l’Asie centrale. Les Seldjoukides étaient d’origine turque et appartenaient à la tribu des Seldjoukides Oghouz. Ils sont originaires de la région qui correspond aujourd’hui à la Russie méridionale et au Kazakhstan. Au XIe siècle, ils ont migré vers l’ouest, à travers l’Asie centrale, et se sont installés dans les régions de l’Anatolie (Turquie moderne) et de la Perse (Iran moderne). La dynastie seldjoukide a été fondée par Tughril Beg, qui a pris le titre de sultan en 1055 après avoir conquis Bagdad, la capitale de l’Empire abbasside. Cette conquête a marqué le début de la domination seldjoukide sur une grande partie du monde musulman sunnite. Les Seldjoukides ont étendu leur influence sur un vaste territoire qui comprenait la Perse, l’Anatolie, le Levant, l’Asie centrale et certaines parties du Caucase. Ils ont établi de nombreuses dynasties seldjoukides locales dans différentes régions. Les Seldjoukides étaient sunnites et ont apporté leur soutien à l’islam sunnite orthodoxe. Ils ont souvent été impliqués dans des conflits avec les musulmans chiites et les États croisés chrétiens en Terre sainte. Les Seldjoukides ont été des mécènes des arts et de la culture. Ils ont contribué au développement de l’architecture islamique, de la poésie et de la littérature persane, ainsi que des sciences et de la philosophie. La dynastie seldjoukide a finalement décliné au XIIIe siècle en raison de la montée en puissance des Mongols, qui ont conquis les territoires seldjoukides et renversé leur pouvoir.
Malgré leur déclin, les Seldjoukides ont laissé un héritage culturel et historique durable. Leur influence sur l’architecture, la poésie et la pensée intellectuelle continue d’être étudiée et appréciée. Ils ont joué un rôle clé dans l’histoire du Moyen-Orient et de l’Asie centrale au Moyen Âge, contribuant à façonner la région et à influencer les événements ultérieurs, notamment les croisades et les invasions mongoles.
Il fallut faire violence à son humilité pour l’entraîner au saint sépulcre recevoir la consécration de sa dignité nouvelle ; il ne consentit pas à prendre le titre de roi : il se contenta de celui d’avoué du saint sépulcre, protestant qu’il ne ceindrait jamais une couronne d’or dans le lieu où le Sauveur en avait porté une d’épines.
De nombreux croisés se sont rassemblés dans un premier temps à Cologne en 1096 (Allemagne), avant de se diriger vers l’est pour rejoindre les forces principales de la croisade. Puis, ils traversèrent la Hongrie, où ils ont eu des affrontements avec les forces locales. Ils ont finalement été autorisés à traverser le pays après avoir prêté serment de ne pas causer de dégâts. La croisade est passée par Belgrade, où les croisés les plus véhéments ont pillé la ville et tué de nombreux habitants.
Les croisés ont atteint Constantinople (l’actuelle Istanbul en Turquie), où ils ont été reçus par l’empereur byzantin Alexis Ier Comnène. Ils ont promis de l’aider en échange de provisions et d’un passage sûr à travers le Bosphore. Les croisés ont traversé l’Anatolie, où ils ont été confrontés à des combats avec les forces musulmanes turques. Cette période a été marquée par de nombreuses difficultés et des pertes importantes. La croisade a finalement atteint la ville d’Antioche en 1097, où les croisés ont mené un long siège avant de conquérir la ville en 1098.
Après avoir pris Antioche, les croisés ont continué leur voyage et ont finalement atteint Jérusalem en 1099, où ils ont pris la ville aux musulmans après un siège des plus rude. La Croisade des Barons, quelques temps plus tard, a abouti à la création des États latins d’Orient, une série de principautés chrétiennes établies dans la région du Moyen-Orient qui est restée sous contrôle chrétien pendant plusieurs décennies.
Le pape Urbain II a prononcé son discours lors du concile de Clermont, qui s’est déroulé en France, en novembre 1095. À l’époque, Jérusalem et d’autres lieux saints de la chrétienté étaient sous le contrôle des musulmans, et les chrétiens pèlerins qui voyageaient en Terre sainte faisaient face à des difficultés et à des persécutions sur leur trajet. Informé, le pape Urbain II, a cherché à trouver une solution. Lors du concile de Clermont, le pape Urbain II a prononcé un discours passionné et zélé devant un public composé de membres du clergé et de la noblesse française. Il a évoqué les souffrances des chrétiens en Terre sainte et a appelé à une réponse collective pour libérer Jérusalem et les lieux saints de la domination brutale musulmane.
Dans son discours, le pape Urbain II a exhorté les chrétiens à prendre la croix, c’est-à-dire à s’engager dans une entreprise militaire sacrée pour défendre la foi chrétienne en Terre sainte. Il a promis le pardon des péchés et des récompenses spirituelles à ceux qui prendraient part à cette entreprise. Le discours d’Urbain II a été accueilli avec enthousiasme, et la foule a réagi avec ferveur à son appel. Les participants au concile ont crié “Deus vult !” (Dieu le veut !) en signe d’approbation.
Après le discours du pape, l’appel à la croisade s’est répandu rapidement à travers toute l’Europe, suscitant un engouement croissant parmi les nobles et les chevaliers, désireux de mettre leur bravoure au service de la Croix. La prédication d’Urbain II à Clermont a ainsi déclenché un mouvement qui a abouti à la Première Croisade en 1096, où des milliers de chrétiens d’Europe, en provenance de plusieurs royaumes chrétiens, se sont rendus en Terre sainte pour tenter de libérer Jérusalem. Ce fut le début d’une série de croisades qui allaient durer plusieurs siècles.
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