Avec la fin octobre, deux fêtes se côtoient, pourtant profondément opposées dans leur nature et leur signification : Halloween, célébration de plus en plus omniprésente dans nos rues, et la Toussaint, fête catholique de longue tradition, dédiée aux saints et à la mémoire des âmes chères. À une époque marquée par la montée en puissance d’un modèle de consommation rapide et d’uniformisation culturelle, fêter la Toussaint et redécouvrir la richesse de notre patrimoine spirituel devient un acte de résistance face à l’américanisation croissante de nos traditions.
Halloween trouve son origine dans la fête celtique de Samain, une célébration païenne qui marquait, pour les peuples celtes, la fin de l’été et le début de l’hiver, période à laquelle ils croyaient que les esprits des défunts revenaient dans le monde des vivants. Les Celtes allumaient des feux pour chasser les esprits malveillants et pratiquaient des rites destinés à obtenir la protection des divinités. Samain n’était pas une fête chrétienne mais une tradition occulte, ancrée dans des pratiques spirituelles anciennes et préchrétiennes.
Avec le temps, Halloween s’est exportée aux États-Unis, où elle a été transformée en une célébration déconnectée de ses racines spirituelles, se concentrant sur les aspects ludiques du déguisement et de la collecte de bonbons. Aujourd’hui, Halloween est une fête commerciale mondialisée, promue par les grandes enseignes et les médias, souvent au détriment des célébrations locales et nationales qui, elles, possèdent un ancrage historique, religieux et culturel beaucoup plus profond, comme la Toussaint.
En revanche, la Toussaint est une fête catholique qui existe depuis le IVe siècle. Initialement, elle était célébrée pour honorer les martyrs, ceux qui avaient donné leur vie pour leur foi. Peu à peu, l’Église l’a étendue à tous les saints connus et inconnus, en un hommage universel rendu à tous ceux qui, par leur vie et leurs actions, se sont distingués par leur dévouement et leur foi. La Toussaint, célébrée le 1er novembre, est donc une journée de recueillement et d’inspiration, où l’on se remémore la vie de ceux qui ont incarné des valeurs de courage, de charité, de foi et d’espérance.
Contrairement à Halloween, qui se concentre sur la peur et le macabre, la Toussaint est une célébration qui nous rappelle que la mort n’est pas une fin, mais un passage vers une autre vie. Elle est un temps pour penser aux âmes de nos proches disparus, pour les honorer, et pour puiser dans les exemples des saints catholiques une force spirituelle et morale qui peut nous guider au quotidien.
La France possède un riche héritage de saints dont la vie est source d’inspiration pour notre époque. Parmi eux, voici quelques figures emblématiques :
Si Halloween se propage aujourd’hui en France, ce n’est pas seulement le fruit d’une évolution naturelle des pratiques culturelles. Son implantation résulte d’une stratégie commerciale, soutenue par de nombreux médias et institutions qui promeuvent les modèles de consommation et de divertissement inspirés par la culture américaine. Les vitrines des magasins se parent de toiles d’araignées et de citrouilles bien avant l’automne, et les publicités encouragent les familles à acheter déguisements, friandises et décorations.
Cette américanisation des pratiques culturelles va de pair avec une volonté des élites de standardiser les célébrations, effaçant peu à peu les coutumes nationales et les traditions catholiques qui ont forgé notre identité. Les médias et les campagnes marketing mettent de plus en plus en avant des fêtes d’origine étrangère, au détriment des célébrations ancrées dans notre patrimoine. Cette tendance, qui profite aux entreprises de consommation de masse, va bien au-delà d’Halloween et s’inscrit dans un mouvement global d’uniformisation culturelle.
Dans ce contexte, promouvoir et célébrer la Toussaint devient un acte de résistance et de fidélité à nos racines spirituelles et culturelles. Choisir de fêter la Toussaint plutôt qu’Halloween, c’est rappeler la grandeur de notre héritage chrétien et honorer les valeurs universelles qu’il transmet.
La Toussaint, contrairement à Halloween, nous invite à un temps de réflexion, de mémoire et de foi. En célébrant cette fête, nous rendons hommage à une tradition qui transcende les modes et les influences passagères. Nous avons l’occasion de nous inspirer des vies exemplaires des saints, qui, loin des icônes éphémères, ont marqué leur époque et notre civilisation par leur courage et leur foi.
En ce jour de Toussaint, nous ne sommes pas seulement invités à honorer les grands saints de l’histoire, mais aussi à renouer avec une culture du recueillement et de la mémoire, une culture qui valorise l’amour, la bonté, la charité et la sagesse. Contrairement à Halloween, qui exploite la peur et les éléments macabres, la Toussaint nous parle de vie, de résilience, et de l’espérance chrétienne en une vie éternelle.
Le choix de célébrer la Toussaint au lieu d’Halloween est aussi un choix de valeurs. Fêter la Toussaint, c’est affirmer notre attachement aux racines chrétiennes de notre culture et refuser l’américanisation systématique de nos traditions. En rendant hommage aux saints, en méditant sur leur vie et leur exemple, nous trouvons des sources d’inspiration puissantes qui nous poussent à bâtir une société plus juste, plus humaine et plus solidaire.
En somme, la Toussaint nous invite à renouer avec la mémoire et les valeurs qui ont construit notre histoire. Elle nous rappelle que la vie chrétienne, loin des illusions et des artifices d’une fête importée, est un chemin de lumière et d’espérance. Puissions-nous, chaque 1er novembre, célébrer la Toussaint avec ferveur, en mémoire de tous ceux qui ont laissé une empreinte sacrée dans l’histoire, et en espérant que cet héritage puisse inspirer encore de nombreuses générations.
En ce temps de défaillances, rien n’est plus propre à relever les courages abattus, à ranimer les âmes énervées, que le spectacle des grandes vertus pratiquées par les saints.
Comment Saint Louis est-il devenu la figure la plus admirée de l’histoire de France ? Il a été, au XIIIe siècle, le maître incontesté de toute la chrétienté. Son amour de la paix et de la justice en feront un souverain, déjà de son vivant, au prestige moral incontesté.
Ceux qui ont contribué à fonder la France catholique, cette grande et magnifique institution du suprême organisateur des sociétés humaines, procèdent directement de lui ? C’est là, en effet, son oeuvre capitale.
Apprenez, mon fils, disait saint Remi à Clovis, la veille de son baptême, « que le royaume de France, est prédestiné par Dieu à la défense de l’Église romaine, qui est la seule véritable église de Jésus-Christ. Ce royaume sera un jour grand entre tous les royaumes de la terre ; il embrassera toutes les limites de l’empire
Ce n’est pas une histoire complète de Jeanne d’Arc, c’est une simple esquisse de son âme que j’ai voulu offrir au public dans ce recueil de panégyriques et de conférences. Cette belle âme, je l’ai envisagée tantôt de face dans le cadre classique de son enfance, de ses campagnes et de sa mort, tantôt de profil, dans ses rapports avec le Christ-Roi, l’Eucharistie, la Sainte Vierge, saint Michel, l’Église.
Et bien juste pour vous dire que vous faites un travail formidable, saint, j’ai même envie de dire. Je n’ai pour l’instant que deux livres de votre collection mais je compte bien en ajouter d’autres prochainement. Merci car je peux, grâce à vous, approfondir sérieusement mes connaissances avec des livres toutefois très accessibles.
Merci pour votre travail ! Il est précieux !
Merci pour tout, j’adore vos livres.
Merci pour ce travail magnifique qu’est de réhabiliter l’histoire de France
Je veux vous remercier particulièrement pour votre beau et admirable travail d’excellentes publications dont notre foyer bénéficie.
J’aimerais vous remercier, car grâce à vous, je redécouvre (et étudie) avec joie la beauté de l’Histoire de la France, la grandeur de la Fille Aînée de l’Église (qui je l’espère, retrouvera ses lettres de noblesse et sa Foi).
J’ai acheté plusieurs livres de Vox Gallia à la librairie Les Deux Cités à Nancy, et je n’ai pas regretté mes achats.
Continuez à faire de si beaux livres !
Je vous remercie pour votre travail et les ouvrages passionnants proposés
Merci pour votre travail de réédition, je viens de finir le péril cathare que j’ai beaucoup apprécié. Ces lectures me font découvrir à quel point nous avons une belle et grande histoire. Merci à vous.
Merci beaucoup pour votre travail. C’est toujours un plaisir de commander un livre de votre édition !
Des livres de qualité je recommande fortement pour les passionnés d’histoire de France
impeccable pour nos jeunes à qui l’éducation nationale supprime des pans entiers de notre histoire.
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