Il est évident que le port de la perruque ne date pas de l'Ancien Régime mais remonte au moins à l'Antiquité. Elle fut présente chez les Égyptiens, les Romains et les Grecs. Mais alors, pourquoi, subitement, la perruque est-elle devenue à la mode dès le XVIIe siècle ? À partir de 1633, le roi Louis XIII, en plus d'être atteint de la maladie de Crohn, est atteint d'alopécie, autrement dit de calvitie. Il se serait alors mis à porter des perruques dans le but de cacher cette perte de cheveux. Pour la petite anecdote, il portait ce qu'on appelait une perruque à « fenêtre », c'est-à-dire qu'elle laissait entrevoir les quelques mèches restantes. Déjà à la fin du XVIe siècle, la reine d'Angleterre, Élisabeth 1ere, se mit à porter sa célèbre perruque rousse. Faut-il y voir l'influence anglaise dans la choix de Louis XIII ?
Mais un roi de France ne pouvait porter une simple perruque, sans panache, sans faste. Alors il se mit à ceindre une perruque imposante signifiant ainsi sa toute-puissance. Très sujet à l'imitation, la noblesse et la bourgeoisie, plus simplement les courtisans, ont souhaité ressembler au roi de France. La perruque était devenue un attribut indiquant le rang social de son propriétaire. À l'avènement de la Révolution, la perruque avait perdu de son prestige et pour cause, elle était le symbole de l'aristocratie. Plutôt que d'en perdre la tête, les nobles et les bourgeois se sont immédiatement arrêtés d'en porter. L'objet de prestige et de beauté était alors tombé en désuétude. Pour se rendre compte de l'importance de la profession, pendant la Révolution, la ville de Paris comportait 972 perruquiers ! La corporation des perruquiers était très importante au cours du XVIIe siècle.
Très tôt sous l'Ancien Régime, la calvitie renvoyait un signe de déclin physique des hommes de la noblesse. À cette époque, porter le cheveu long était un signe d'autorité et de virilité. La perruque allait combler ce complexe et devenir un attribut de haute distinction en France, le pays de l'élégance par excellence, et en Europe. La calvitie était certes un signe de déclin physique mais elle renvoyait également aux séquelles provoquées par la syphilis, cette maladie vénérienne a fait beaucoup de dégâts à cette époque. La perruque comblait aussi le manque d'hygiène de l'époque. Le bain était considéré comme peu sain pour la santé. Contrairement au Moyen Âge où les bains étaient courants. Les nobles, dont la têt était parfois remplis de poux, préféraient se raser le crâne et se coiffer d'une perruque.
Le roi de France Louis XIV, doté d'une magnifique chevelure dans sa tendre jeunesse, est atteint dès 19 ans de calvitie suite à une redoutable fièvre contractée au cours d'une bataille contre les Hollandais à Calais. Il décide alors de porter une perruque fabriquée à partir de véritables cheveux humains. Durant son règne, pas moins de quarante perruquiers étaient au service du roi ! Et sa majesté avait son propre chambellan de perruque. C'est dire si l'objet avait son importance. Les barbiers-perruquiers exportent leurs créations dans toute l'Europe : Angleterre, Allemagne, Espagne... Sous Louis XIV, il fallait compter presque 100 heures de travail pour la confection d'une perruque. Leur valeur était très importante au point où les vols à l'arrachée en pleine rue étaient fréquents.
Dès l'année 1703, les perruquiers lancent un autre type de perruque, fini les perruques noires ou blondes, place aux perruques blanches saupoudrées à la poudre de riz ou à l'amidon et parfumées s'il vous plaît ! Louis XIV en avait horreur, il faudra attendre sa mort pour voir cette perruque blanche couvrir les crânes chauves. Les femmes, quant à elles, se mettront à en porter qu'à partir de 1730.
Une fois la mode lancée par la cour, le port de la perruque se propagea dans les autres classes sociales du royaume. Les magistrats, les hommes d'église, les financiers, les commerçants ou encore les riches artisans se sont mis à en porter. Ayant, à la base, comme but de masquer un complexe, la perruque est rapidement devenue un gage de dignité et de noblesse. Les cours d'Europe se sont rapidement mis à imiter la France. En 1660, le roi d'Angleterre Charles II, introduit la perruque dans son royaume.
Les volumineuses perruques de Louis XIV n'étaient plus à la mode. Désormais sous le règne de Louis XV, les cheveux sont noués dans le cou, technique très prisée des militaires, puis coiffés en rouleaux sur les tempes et ils se terminaient par des frisures dans le dos. À la fin du règne de Louis XV et sous le règne de Louis XVI, les perruques sont progressivement délaissées. Les philosophes des « Lumières » critiquent violemment les coûts exorbitants de ces cheveux factices. Après un bref regain sous le Directoire, et un léger sursaut au cours de la seconde moitié du XXe siècle, les perruquiers ne retrouveront plus jamais la gloire qu'ils avaient connue sous les Bourbons.
Avec le déclenchement de la Révolution française en 1789, la situation de Marie-Antoinette devient de plus en plus précaire.
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