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Affiche : Baptême de Clovis par Saint Remi
Publié le
02/01/2024

Le baptême de Saint Martin de Tours

“Partage ton manteau avec celui qui a froid.”

Saint Martin de Tours

Martin : de soldat à chrétien

Si Martin avait différé si longtemps son baptême, ce n’était certainement pas dans une pensée d’indépendance. Il se conformait à une habitude reçue ; il subissait peut-être la volonté de ses parents, ou bien les exigences du service ne lui laissaient pas assez de temps pour la longue préparation que l’on exigeait même des catéchumènes. Il pouvait avoir quitté Pavie avant d’être passé dans la première classe de ces aspirants chrétiens, celle des competentes. Tout porte à croire que si, à la suite de son trait de charité, il « vola vers le baptême », selon l’expression de Sulpice, il lui fallut néanmoins un certain temps, et sans doute un congé momentané, pour le recevoir.

Le baptême de Saint Martin de Tours

Dans la primitive Église, et encore au IVe siècle, on baptisait solennellement les adultes aux fêtes de Pâques et durant toute la période pascale, jusqu’à la Pentecôte. Martin dut être baptisé à la première Pâque qui suivit, c’est-à-dire au printemps de 339. En effet, son biographe, qui ne donne presque jamais de dates, n’a pas manqué de noter son âge à ce moment capital de sa vie. Il avait, nous dit-il, vingt deux ans. Je sais qu’aucun historien n’a jusqu’à présent adopté ce chiffre, les textes ordinaires de Sulpice portant duodeviginti, dix-huit ans ; mais il est conforme au plus ancien de tous les manuscrits, antérieur de beaucoup aux autres et représentant, pour ainsi dire, la version primitive ; et, de plus, la date qu’il nous fournit est la seule qui coïncide avec les événements publics rappelés un peu plus loin par le même auteur. À vingt-deux ans, d’ailleurs, l’homme est beaucoup plus fait qu’à dix-huit ; il est véritablement adulte, et cet âge s’accorde beaucoup mieux avec ce que nous avons vu jusqu’à présent des actions, du caractère, de la situation du jeune saint, comme avec ce que nous allons en voir.

Martin ne fut pas plus baptisé à Poitiers où une tradition, suivie par Gervaise, le fait venir exprès trouver saint Hilaire, qu’à Pavie, où s’était perpétuée une erreur du même genre. Il y a dans ces deux versions une confusion évidente : le baptême a été confondu, dans la première, avec l’admission du saint aux ordres ecclésiastiques ; dans la seconde, avec son admission au catéchuménat. Il ne pouvait, à cette époque, connaître le célèbre évêque de Poitiers, qui n’était encore ni évêque ni célèbre, et il n’avait aucun motif pour se diriger de ce côté. La légende qui le fait baptiser par les mains de saint Paul, patriarche de Constantinople, reproduite au XIIIe siècle par Péan Gatineau, ne mérite pas plus de créance : elle émane de l’Histoire des Sept dormants, cette pieuse odyssée où le mélange du faux et du vrai se montre d’une manière si sensible, et elle peut provenir du désir nourri par les Grecs d’avoir été, eux aussi, pour quelque chose dans les débuts du héros chrétien ; mais Sozomène et Nicéphore, qui parlent de lui, sont muets sur ce point. Quelle apparence, d’ailleurs, qu’un soldat romain ait été d’Amiens jusqu’à Byzance pour chercher le baptême ?

Je ne mentionnerai que pour mémoire deux autres localités auxquelles on a attribué, sans titre sérieux, l’honneur d’avoir été le théâtre de ce fait important : Arras et Thérouanne. En somme, il n’y a point d’apparence que Martin ait eu une raison quelconque pour s’éloigner d’Amiens à cette occasion. Sulpice Sévère, qui marque toutes les circonstances dont l’événement a été précédé ou suivi, à cause de l’intérêt qu’il y attache, nous l’aurait certainement dit. Au contraire, il rapporte son baptême immédiatement après le récit de sa vision, sans transition aucune. Nous pouvons donc laisser à la vieille cité des Ambiani cette gloire, qu’elle revendique. C’est là que notre futur apôtre fut plongé dans la piscine sacrée, car le baptême était encore administré par immersion. C’est là que le successeur de saint Firmin, qui devait sans doute connaître un jeune homme d’une si éminente vertu, lui ouvrit la grande porte de cette Église catholique, qui allait bientôt redire son nom d’un bout du monde à l’autre.

Saint Martin quitte la tenue de soldat pour celle du chrétien

Après avoir porté la tunique blanche, cette robe intacte de l’innocence que Dieu lui envoyait pour remplacer le manteau mutilé de la charité, le nouveau chrétien ne fut plus soldat que de nom. Il ne quitta pas immédiatement l’armée, parce que son tribun, dont il était devenu l’ami et le familier, le supplia de l’attendre. Cet officier promettait de renoncer au monde avec lui à l’expiration de son tribunat. Martin demeura en suspens, pour ce motif, l’espace de deux ans ou environ après avoir reçu le baptême. Il jouissait d’une certaine liberté, puisque son chef était d’accord avec lui et que l’on savait, du reste, qu’il devait se retirer prochainement. Il continua donc tranquillement, dans cet intervalle, ses bonnes œuvres et ses pratiques pieuses. Peut-être même commença-t-il dès lors cet apostolat des campagnes dont il allait se faire, pour ainsi dire, une spécialité. En effet, les environs d’Amiens, l’Artois, la Flandre sont encore pleins du souvenir de ses missions, et l’on a prétendu, non sans quelque apparence de raison, que sa prédication dans ces contrées se rapportait à l’époque de sa vie où il menait la conduite d’un moine et d’un apôtre sous l’habit d’un soldat. Toutefois je réserverai ce point pour le chapitre où doit être examiné l’ensemble de ses travaux évangéliques. Tandis que s’écoulaient ces deux années d’attente, l’empire romain, et la Gaule en particulier, changeaient de maîtres. Le grand Constantin étant mort, d’après les dernières découvertes de la science, au mois de mai 338, son vaste domaine fut partagé d’abord en trois : à son fils aîné, Constantin II, échurent la Gaule, la Bretagne et l’Espagne ; au second, Constance, l’Orient ; au troisième, Constant, l’Italie, l’Illyrie et l’Afrique. Mais dès le commencement de l’année 340, ce dernier ayant été attaqué par le jeune Constantin, mécontent de son partage, le vainquit et par sa mort devint maître de l’Occident tout entier.

Les légions cantonnées dans les cités gauloises passèrent donc successivement sous les ordres de Constantin II et de Constant. Martin ne put, par conséquent, servir sous Constance, comme l’a fait croire une phrase, probablement altérée, de Sulpice Sévère, ce prince n’étant parvenu à posséder à son tour la Gaule que beaucoup plus tard, en 353. Encore moins put-il servir sous Julien, qui ne commanda en ce pays qu’en 355. D’ailleurs, son départ de l’armée ne pouvant d’aucune manière être retardé au delà de 356, pour les raisons que nous verrons plus loin, et comme sont forcés de l’admettre eux-mêmes les partisans de l’étrange système qui le fait rester vingt-cinq ans sous les drapeaux, par une audacieuse amplification du nombre exprimé en toutes lettres dans le texte original, et, d’un autre côté, la durée des gouvernements de Constance et de Julien réunis (353-356) ne laissant pas même la place nécessaire aux cinq ans indiqués comme le minimum absolu de son temps de service, il est évident que ce n’est pas de ces deux chefs que l’auteur de sa vie a voulu parler. Il est même impossible, d’après ce qu’on vient de voir, qu’il ait servi sous deux empereurs seulement. Mais la domination éphémère de Constantin II n’ayant pas laissé de trace en Gaule, on conçoit assez bien que Sulpice n’en ait compté que deux, dont le premier est certainement le grand Constantin, et le second son fils Constant, appelé aussi Jules. Les événements publics vont achever de justifier cette explication.

Les barbares, continue le même historien, se jetèrent alors sur la Gaule. Le prince réunit aussitôt en un seul corps les troupes massées dans ce pays, et marcha contre eux. C’était tout à fait la tactique imaginée par le grand Constantin. Or, précisément, nous apprenons par d’autres auteurs que Constant, dès son arrivée, eut à repousser les Francs, qui passaient les frontières à la faveur de la guerre survenue entre son frère et lui. En 341 (c’est-à-dire exactement au terme marqué par Sulpice, savoir, deux ans après le baptême de Martin), il engagea contre eux une lutte violente, qui offrit à notre jeune saint l’occasion de demander son congé. Les chroniques du temps nous parlent toutes de la série de combats qu’il fut alors obligé de leur livrer, et qui, avec des succès divers, se prolongèrent jusque dans le cours de l’année suivante. L’armée romaine se dirigea vers le Rhin. Après des opérations dont nous ne connaissons pas le détail, elle vint un jour camper auprès de la ville de Worms, selon l’indication précise de notre guide. En effet, une loi de Constant, promulguée au mois de juin 341 et datée de Leerda (Lauriacum), ville voisine de Nimègue, nous prouve péremptoirement qu’il se trouvait à ce moment dans la région du nord : il suivait ou venait de suivre la ligne du Rhin, sur laquelle Worms est également placé. Dans cette position, l’armée attendit l’ennemi, et, dans la prévision d’une rencontre, l’empereur, conformément à l’usage, se mit à distribuer aux soldats un clonativum, c’est-à-dire des largesses destinées à les encourager au combat. Pour cela, on fit devant lui un appel général, et bientôt l’on en vint au nom de Martin. Celui-ci, trouvant le moment propice pour adresser sa requête au chef suprême, et jugeant dans sa conscience que, ne devant pas prendre part à la bataille (car il se regardait déjà comme moine, et il était interdit aux moines de se battre), il ne devait pas non plus participer à la distribution, dit alors au prince : « Jusqu’à ce jour je vous ai servi comme soldat ; souffrez que désormais j’aille servir Dieu. Que ceux qui doivent combattre soient honorés de vos dons. Pour moi, qui suis maintenant le soldat du Christ, il ne m’est pas permis de me battre. » À ces mots, l’empereur, le tyran, comme Sulpice l’appelle dans sa réprobation indignée, entre en courroux et répond :

Martin ne tremble pas ; mais, plus ferme encore devant cette parole menaçante, il reprend

« C’est la crainte de la bataille de demain, et non l’amour de la vie religieuse, qui te porte à déserter la milice. »

« Si ma demande est attribuée à un sentiment de lâcheté plutôt qu’à l’ardeur de ma foi, demain je me tiendrai debout et sans armes en avant de l’armée, et, au nom du Seigneur Jésus, muni du signe de la croix au lieu de casque et de bouclier, je pénétrerai hardiment les bataillons ennemis. »

Saint Martin

On le prend au mot ; on l’arrête et on le détient sous bonne garde, pour le contraindre à exécuter son offre audacieuse. Le lendemain arrive ; il se dispose à se présenter désarmé aux coups des barbares. Mais, au même instant, le parti ennemi que les Romains avaient devant eux leur envoie demander la paix, se rendant à discrétion. Cette victoire, ajoute Sulpice, était bien la victoire du bienheureux saint : Dieu, qui, à la vérité, eût pu le protéger contre les traits et les glaives, l’exemptait du danger, et en même temps il accordait en sa faveur à l’armée romaine un avantage qui ne lui coûtait pas une goutte de sang ; dénouement bien digne de son serviteur et de son soldat ! En présence de ce résultat inespéré, qui ne terminait pas la campagne, mais qui permettait à Constant de marcher contre les autres bandes germaines, Martin fut enfin laissé libre d’obéir à son impérieuse vocation. On a encore défiguré de plusieurs façons ce dramatique épisode. Sans reparler des systèmes chronologiques qui l’ont fait placer, tantôt dans la guerre soutenue par Julien contre les Francs en 356 (guerre où les barbares du pays de Worms, loin de se rendre avant le combat, furent vaincus et écrasés), tantôt dans l’expédition dirigée par Constance en 354, et dans la ville d’Augst au lieu de la cité des Vangionum, on s’est mépris sur le sens de la demande de saint Martin comme sur le motif qui lui fit accorder son congé. C’est, disent les uns, par un excès de zèle qu’il excipa de sa qualité de chrétien pour ne pas prendre part à un combat ; l’empereur ne l’obligeait pas à sacrifier, et les chrétiens ne refusaient pas le service militaire dégagé des actes d’idolâtrie, puisque la légion Thébéenne, si célèbre par son martyre, s’était recrutée tout entière dans leur sein, etc. Mais il y a là un malentendu ou un contresens évident. Martin, en déclarant qu’il ne pouvait se battre, alléguait, non pas la qualité qu’il possédait, mais celle qu’il voulait acquérir, non pas le titre de chrétien, mais celui de clerc ou de religieux. Les textes abondent pour prouver que les mots soldat de Dieu (miles Dei) signifiaient alors un moine, et faire partie de la milice de Dieu (militare Deo), mener la vie cénobitique. Saint Jérôme, saint Augustin, saint Paulin, saint Athanase ont fréquemment employé ce langage. Chez Sulpice Sévère en particulier, il est habituel : ainsi cet auteur, parlant d’un religieux qui veut remémorer sa profession à son supérieur, lui fait dire qu’il est un « soldat du Christ ». Les inscriptions chrétiennes de la Gaule nous offrent plus d’une fois la même tournure. Encore au IXe siècle, les diplômes royaux faisant mention de Marmoutier spécifient que ce monastère est celui

« où le glorieux confesseur a servi dans la milice divine avec un nombreux bataillon de moines »

et si cette expression est une réminiscence de Sulpice, elle prouve encore mieux que l’on entendait ainsi les termes dont il se sert. Plus tard encore, Fulbert de Chartres les interprétait dans le même sens.

Nous savons suffisamment, d’autre part, que Martin ne pouvait considérer son état de chrétien comme incompatible avec le service militaire, puisque, malgré la théorie professée par quelques docteurs avant la paix de l’Église, les Pères et les conciles défendaient de son temps aux fidèles de déserter l’armée ou de jeter leurs armes ; saint Augustin permettait même de servir sous un prince païen, à condition de ne rien faire contre la loi de l’Église. Enfin, tout ce que nous avons vu jusqu’à présent de la vie de notre héros nous le montre aspirant, depuis l’enfance, à la solitude, et sa conduite ultérieure attestera encore la même résolution. Donc la question ne saurait être douteuse : il voulait quitter la milice pour le cloître, et sa demande ne s’appuyait que sur cette intention formellement déclarée. Non, disent les autres, il n’a pu obtenir ainsi sa liberté : il n’avait pas achevé son temps de service, qui était de vingt ans au moins, ou bien alors il était depuis de longues années sous les drapeaux ; or, dans le premier cas, le motif que Sulpice lui fait mettre en avant n’aurait pas été admissible aux yeux de ses chefs. C’est encore une erreur. L’entrée dans les ordres ou en religion exonérait si bien de la milice, que les monastères furent accusés, un peu plus tard, d’être le refuge des déserteurs, et que Valens dut édicter une loi pour les en faire sortir. Une autre loi, publiée l’an 400, décide que les fils des vétérans ne seront plus, à l’avenir, exemptés de porter les armes sous aucun prétexte, même sous celui de cléricature, auquel ils avaient parfois recours soit avant leur enrôlement, soit après : donc cette exemption s’accordait antérieurement. Le clergé chrétien avait hérité, de la dispense dont jouissaient jadis les prêtres païens. Julien, il est vrai, contraignit les clercs à servir : c’était une conséquence de ses idées personnelles, et ce serait une preuve de plus que le prince qui congédia Martin n’était pas lui. Mais, sous les empereurs chrétiens, l’on pouvait invoquer, pour sortir de l’armée, la qualité de serviteur de l’Église, et les chefs libéraient, s’ils le jugeaient à propos, ceux qui se réclamaient de ce titre. Les lettres de saint Grégoire de Nazianze nous en offrent un exemple qui est précisément relatif à un fils de vétéran. Ce jeune homme, malgré sa condition, avait été ordonné lecteur en raison de sa vocation bien marquée. On l’enrôla cependant ; mais le pontife, qui dirigeait sa carrière, écrivit au maître de la milice en lui demandant, comme une faveur dépendant de son plaisir, et nullement contraire aux lois, de le lui renvoyer. Il y avait, en effet, outre le congé régulier, accordé au bout de vingt ans, et l’exclusion prononcée pour un motif déshonorant (exauctoratio), un troisième mode de démission, pour cause accidentelle ou imprévue (causaria). La vieillesse, la maladie, les blessures, la faiblesse donnaient particulièrement des droits à l’obtenir. Il est probable que cette porte de sortie, entr’ouverte à dessein pour des cas exceptionnels, laissait passer les sujets que l’armée rendait à l’Église.

Je crois avoir rétabli tous les faits qui se rattachent à la libération de saint Martin, et je m’imagine que le récit de son biographe, ainsi présenté, ne peut plus offrir de difficultés. Dans tous les cas, c’est une circonstance bien frappante que cette rencontre du futur apôtre et des futurs dominateurs de la Gaule sur un champ de bataille des bords du Rhin. Les Francs arrivent, ils paraissent pour la première fois sur notre sol ; et, au même instant, Martin, comme s’il eût été dans les secrets du ciel, comme s’il se fût récusé devant de pareils adversaires, abandonne les camps pour s’en aller préparer les populations gallo-romaines à subir impunément le contact de la barbarie qui s’approche. Voici l’envahisseur ; mais voici en même temps le frein qui doit le dompter et le civiliser. Voici le fléau ; mais voici le remède. Coïncidence providentielle ! Dans cette tribu des Saliens, qui fut admise comme alliée sur le territoire de l’empire à la suite de l’expédition de Constant, figuraient certainement les aïeux des rois qui devaient couvrir d’honneurs et de richesses le tombeau du saint confesseur, les pères de Clovis, de Clotaire, de Dagobert et de tant d’autres. Qui eût pu prévoir alors que la postérité de ces redoutables chefs de bandes s’humilierait un jour devant la poussière de l’obscur soldat romain ? Dieu seul le savait ; aussi ne permit-il pas que les rapports de la race franque avec son puissant protecteur débutassent par une lutte à main armée. Martin partit donc avant d’avoir à combattre ce peuple.

« Bientôt, personne ne pensa plus à lui. »

dit un écrivain moderne

Dans le monde militaire, peut-être ; mais le monde chrétien allait, au contraire, commencer à retentir de son nom.

Vie de Saint Martin

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Ceux qui ont contribué à fonder la France catholique, cette grande et magnifique institution du suprême organisateur des sociétés humaines, procèdent directement de lui ? C’est là, en effet, son oeuvre capitale.

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