La fuite de Louis XVI de Paris à Varennes est un événement charnière qui se déroule pendant la Révolution française dans la nuit du 20 au 21 juin 1791. Cette tentative audacieuse du roi de fuir la capitale et de se réfugier ailleurs a de lourdes conséquences pour la monarchie et le mouvement révolutionnaire.
Se sentant de plus en plus menacés par les révolutionnaires et soucieux de leur sécurité, Louis XVI et Marie-Antoinette élaborent un plan pour s’échapper de Paris. Le roi, très pieux, voulait aussi faire ses Pâques et recevoir la sainte communion d’un prêtre non assermenté. Le roi, agacé, décide d’écouter les conseils de Mirabeau (qui lui suggérait de quitter le royaume et de prendre la tête de troupes pour renverser la révolution). Son premier objectif était simple : rejoindre le quartier général du marquis de Bouillé, à Montmédy, près de la frontière Luxembourgeoise et mobiliser ses troupes toutes dévouées à la monarchie. Alors, le roi décide de partir rapidement. La famille royale décide de donner l’impression d’un voyage en famille dans leur résidence de campagne à Saint-Cloud, située près de Paris. A bord du véhicule lourdement chargé se trouve le roi et la reine ainsi que leurs deux enfants ainsi que Madame Élisabeth, la sœur du roi, et la gouvernante des enfants. Déguisée en serviteurs, la famille royale quitta le palais des Tuileries tard dans la soirée du 20 juin 1791 et s’embarqua en calèche avec l’intention d’atteindre la frontière et de traverser les Pays-Bas autrichiens (la Belgique actuelle), où elle croyait y trouver du soutien. Leur évasion fut découverte dans la nuit par les révolutionnaires. Le marquis de la Fayette, commandant de la garde nationale, donna l’alerte et aussitôt, tout fut mis en place pour retrouver le roi et sa famille.
Cependant, leur évasion ne s’est pas déroulée aussi facilement que prévu. Alors qu’ils traversaient la ville de Sainte-Menéhould, en Champagne, un maître de poste nommé Jean-Baptiste Drouet les reconnut et révéla leur véritable identité. Drouet a rapidement alerté les autorités locales, qui ont tout de suite organisé des barrages routiers et poursuivi la famille royale en fuite. La nouvelle de l’évasion se répandit rapidement et de plus en plus de personnes le long de leur route commencèrent à reconnaître le roi et sa famille. Le fils du maître de Poste, Drouet, bondit sur son destrier et devança la berline royale. Il les arrêta à l’étape suivante : Varennes-en-Argonne. Les villageois sont alertés et le procureur de la commune, l’épicier Sauce, est appelé immédiatement. La famille royale est retenue prisonnière dans la maison du procurer sous les huées menaçantes des villageois regroupés autour de la maison.
Au moment de l’évasion, Louis XVI était le roi de France et lui, avec sa femme Marie-Antoinette et leurs deux enfants, avaient été assignés à résidence au palais des Tuileries à Paris. La Révolution française, qui avait commencé en 1789, avait radicalement transformé le paysage politique de la France et le pouvoir de la monarchie avait été considérablement réduit. Cependant, il y avait encore des factions au sein de la révolution qui cherchaient à restaurer le régime monarchique absolu.
Malgré leurs tentatives pour échapper à la capture, le sort de la famille royale a été scellé dans la ville de Varennes, à environ 130 kilomètres au nord-est de Paris. Là, ils ont été appréhendés et ramenés à la capitale sous bonne garde. Le 25 juin, la famille royale entre dans paris. La tentative d’évasion ratée s’est avérée être un tournant dans la Révolution française. Elle a brisé les derniers vestiges de la confiance entre la monarchie et les forces révolutionnaires, car le public a perçu les actions du roi comme une trahison et une preuve de son complot contre la révolution.
L’évasion manquée radicalisa encore les révolutionnaires et renforça le sentiment républicain chez certains Français. Il a mis en évidence le fossé croissant entre ceux qui soutenaient les principes maçonniques de liberté, d’égalité et de fraternité de la révolution et ceux qui cherchaient à préserver la monarchie. L’événement a porté un coup important à la crédibilité de Louis XVI et a érodé le soutien déjà déclinant pour la monarchie.
À la suite de l’évasion, les appels à la destitution du roi du pouvoir se sont intensifiés. Le 10 août 1792, les révolutionnaires prennent les Tuileries et la monarchie fut finalement renversée par des émeutes sanglantes le 10 août 1792. Six mois plus tard, Louis XVI fut finalement jugé pour trahison et guillotiné le 21 janvier 1793. Son exécution marqua la fin de la monarchie française et propulsa la révolution dans une phase plus radicale.
La fuite de Louis XVI à Varennes reste un épisode marquant de l’histoire, symbolisant la tentative avortée de reprise en main de la monarchie et la détermination croissante des révolutionnaires à forger une nouvelle société plus égalitaire. Il rappelle la nature tumultueuse et transformatrice de la Révolution française, qui a finalement remodelé le paysage politique et social de la France et a eu de profondes implications pour le reste de l’Europe.
Et bien juste pour vous dire que vous faites un travail formidable, saint, j’ai même envie de dire. Je n’ai pour l’instant que deux livres de votre collection mais je compte bien en ajouter d’autres prochainement. Merci car je peux, grâce à vous, approfondir sérieusement mes connaissances avec des livres toutefois très accessibles.
Merci pour votre travail ! Il est précieux !
Merci pour tout, j’adore vos livres.
Merci pour ce travail magnifique qu’est de réhabiliter l’histoire de France
Je veux vous remercier particulièrement pour votre beau et admirable travail d’excellentes publications dont notre foyer bénéficie.
J’aimerais vous remercier, car grâce à vous, je redécouvre (et étudie) avec joie la beauté de l’Histoire de la France, la grandeur de la Fille Aînée de l’Église (qui je l’espère, retrouvera ses lettres de noblesse et sa Foi).
J’ai acheté plusieurs livres de Vox Gallia à la librairie Les Deux Cités à Nancy, et je n’ai pas regretté mes achats.
Continuez à faire de si beaux livres !
Je vous remercie pour votre travail et les ouvrages passionnants proposés
Merci pour votre travail de réédition, je viens de finir le péril cathare que j’ai beaucoup apprécié. Ces lectures me font découvrir à quel point nous avons une belle et grande histoire. Merci à vous.
Merci beaucoup pour votre travail. C’est toujours un plaisir de commander un livre de votre édition !
Des livres de qualité je recommande fortement pour les passionnés d’histoire de France
impeccable pour nos jeunes à qui l’éducation nationale supprime des pans entiers de notre histoire.
Et bien juste pour vous dire que vous faites un travail formidable, saint, j’ai même envie de dire. Je n’ai pour l’instant que deux livres de votre collection mais je compte bien en ajouter d’autres prochainement. Merci car je peux, grâce à vous, approfondir sérieusement mes connaissances avec des livres toutefois très accessibles.
Merci pour votre travail ! Il est précieux !
Merci pour tout, j’adore vos livres.
Merci pour ce travail magnifique qu’est de réhabiliter l’histoire de France
Je veux vous remercier particulièrement pour votre beau et admirable travail d’excellentes publications dont notre foyer bénéficie.
J’aimerais vous remercier, car grâce à vous, je redécouvre (et étudie) avec joie la beauté de l’Histoire de la France, la grandeur de la Fille Aînée de l’Église (qui je l’espère, retrouvera ses lettres de noblesse et sa Foi).
J’ai acheté plusieurs livres de Vox Gallia à la librairie Les Deux Cités à Nancy, et je n’ai pas regretté mes achats.
Continuez à faire de si beaux livres !
Je vous remercie pour votre travail et les ouvrages passionnants proposés
Merci pour votre travail de réédition, je viens de finir le péril cathare que j’ai beaucoup apprécié. Ces lectures me font découvrir à quel point nous avons une belle et grande histoire. Merci à vous.
Merci beaucoup pour votre travail. C’est toujours un plaisir de commander un livre de votre édition !
Des livres de qualité je recommande fortement pour les passionnés d’histoire de France
impeccable pour nos jeunes à qui l’éducation nationale supprime des pans entiers de notre histoire.