La série Croisades souhaite expliquer l’évolution du pouvoir royal en France et en Angleterre à l’aune de la première, de la deuxième et de la troisième croisade.
Ce n’est donc pas, a fortiori, une série sur les Croisés mais bien sur le royaume franc : nous nous pencherons sur les luttes d’influence entre Capétiens, Plantagenêt et papauté qui se jouent en arrière-plan des pèlerinages armés.
J’applique ici le même raisonnement que pour la série “Invasions Vikings” qui n’était pas une série sur les Scandinaves mais bien sur la Francie occidentale. La série Croisades prolonge donc le questionnement en l’actualisant dans un nouveau contexte : quels sont les impacts des mouvements chrétiens vers la Terre Sainte sur la conception du pouvoir en France ?
Pour répondre aux questions citées juste au dessus, j’ai commandé à Jérôme Hannart plusieurs études documentées sur les Croisades et les luttes de pouvoir entre Capétiens et Plantegenêt.
Ses recherches ont permis d’écrire le script de cet épisode et je le remercie également pour sa relecture.
Les livres utilisés par Jérôme sont :
L’affrontement entre les Francs et les Turcs de Roum s’inscrit dans le contexte des Croisades, un ensemble de conflits militaires ayant opposé les chrétiens européens aux musulmans dans la région du Proche-Orient. Parmi ces batailles, l’une des plus mémorables est celle où les Francs infligèrent une défaite décisive aux Turcs de Roum lors de la première Croisade.
Les Turcs de Roum, également appelés Seldjoukides de Roum, formaient une dynastie turque qui contrôlait une grande partie de l’Anatolie à partir de la fin du XIe siècle. Leur influence s’était considérablement accrue après la bataille de Manzikert en 1071, où l’empereur byzantin Romain IV Diogène avait été vaincu et capturé, laissant les Seldjoukides prendre le contrôle d’une grande partie du territoire byzantin en Anatolie. Les Byzantins, acculés, appelèrent à l’aide les puissances chrétiennes d’Occident, une demande qui contribua à déclencher la première Croisade en 1096.
Les Francs, composés principalement de chevaliers et de soldats européens venus de différentes régions (notamment de France, d’Italie et d’Allemagne), étaient déterminés à reprendre Jérusalem des mains des musulmans et à protéger les pèlerins chrétiens. C’est dans ce contexte que la confrontation avec les Turcs de Roum devint inévitable. Une des batailles les plus importantes de cette première Croisade fut celle de Dorylée en 1097.
L’armée croisée, qui avançait en Anatolie, fut divisée en deux groupes pour des raisons logistiques. Le premier groupe, dirigé par Bohémond de Tarente, comprenant des Normands et des Italiens, avançait en éclaireur, suivi d’un deuxième groupe de renforts dirigé par les comtes Raymond de Toulouse et Godefroy de Bouillon. Le sultan seldjoukide de Roum, Kilij Arslan Ier, voyant là une opportunité, tendit une embuscade aux Francs à Dorylée le 1er juillet 1097.
L’armée de Bohémond fut surprise par l’attaque des Turcs qui utilisaient des tactiques de harcèlement avec des archers montés, une des forces traditionnelles des armées turques. Les Francs, bien que courageux, souffraient sous cette pluie de flèches, et leurs lourdes armures les ralentissaient face à la mobilité des cavaliers turcs. Pendant plusieurs heures, la situation semblait désespérée pour les croisés.
Cependant, le deuxième contingent franc, dirigé par Godefroy et Raymond, arriva à temps pour secourir Bohémond et ses hommes. La contre-attaque combinée des deux forces chrétiennes prit les Turcs de Roum par surprise. Acculés, et incapables de maintenir leur avantage tactique, les Turcs furent repoussés. Leurs formations se brisèrent sous la charge de la cavalerie lourde des chevaliers francs. Kilij Arslan, voyant ses troupes en déroute, fut forcé de battre en retraite.
La victoire de Dorylée fut un tournant décisif pour les Croisés. Les Francs prouvèrent qu’ils pouvaient surmonter les tactiques de guerre des Turcs, pourtant redoutables dans leurs embuscades et leurs combats en terrain difficile. Après cette défaite, Kilij Arslan ne fut plus capable de s’opposer efficacement à l’avancée des Croisés à travers l’Anatolie.
Cette victoire permit aux Francs de continuer leur marche vers Jérusalem, en consolidant leur route à travers l’Asie Mineure. La chute de Dorylée marqua un tournant dans l’histoire militaire des Croisades, confirmant la ténacité des chevaliers francs face à leurs adversaires musulmans et leur capacité à s’adapter aux différentes tactiques militaires auxquelles ils faisaient face.
Il fallut faire violence à son humilité pour l’entraîner au saint sépulcre recevoir la consécration de sa dignité nouvelle ; il ne consentit pas à prendre le titre de roi : il se contenta de celui d’avoué du saint sépulcre, protestant qu’il ne ceindrait jamais une couronne d’or dans le lieu où le Sauveur en avait porté une d’épines.
Et bien juste pour vous dire que vous faites un travail formidable, saint, j’ai même envie de dire. Je n’ai pour l’instant que deux livres de votre collection mais je compte bien en ajouter d’autres prochainement. Merci car je peux, grâce à vous, approfondir sérieusement mes connaissances avec des livres toutefois très accessibles.
Merci pour votre travail ! Il est précieux !
Merci pour tout, j’adore vos livres.
Merci pour ce travail magnifique qu’est de réhabiliter l’histoire de France
Je veux vous remercier particulièrement pour votre beau et admirable travail d’excellentes publications dont notre foyer bénéficie.
J’aimerais vous remercier, car grâce à vous, je redécouvre (et étudie) avec joie la beauté de l’Histoire de la France, la grandeur de la Fille Aînée de l’Église (qui je l’espère, retrouvera ses lettres de noblesse et sa Foi).
J’ai acheté plusieurs livres de Vox Gallia à la librairie Les Deux Cités à Nancy, et je n’ai pas regretté mes achats.
Continuez à faire de si beaux livres !
Je vous remercie pour votre travail et les ouvrages passionnants proposés
Merci pour votre travail de réédition, je viens de finir le péril cathare que j’ai beaucoup apprécié. Ces lectures me font découvrir à quel point nous avons une belle et grande histoire. Merci à vous.
Merci beaucoup pour votre travail. C’est toujours un plaisir de commander un livre de votre édition !
Des livres de qualité je recommande fortement pour les passionnés d’histoire de France
impeccable pour nos jeunes à qui l’éducation nationale supprime des pans entiers de notre histoire.
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