La Fête de l’Être Suprême est un événement important de la Révolution française, orchestrée par Maximilien Robespierre le 8 juin 1794. Cette grande célébration vise à établir une nouvelle religion d’État basée sur le Culte de l’Être Suprême, mettant l’accent sur les idéaux de la raison, la vertu et le devoir civique. En somme, un culte qui remplace Dieu par l’Homme. Il a marqué un moment charnière dans la trajectoire de la Révolution et la poursuite par Robespierre d’une société utopique. Les régions les plus enthousiastes furent la région parisienne, la Normandie, le Nord, la région lyonnaise, le Languedoc, la Provence, l’Aquitaine et la Bourgogne.
La Fête de l’Être Suprême a émergé dans le contexte du Règne de la Terreur, une période d’immense violence, pour ne pas dire de cruauté, et d’instabilité politique en France. Robespierre, une figure importante du Comité de salut public, a cherché à solidifier sa vision révolutionnaire et à contrecarrer la campagne de déchristianisation qui avait balayé la nation. Il croyait qu’une nouvelle religion centrée sur les idéaux de la Révolution fournirait une orientation morale et favoriserait l’unité nationale. Inspiré par le concept de Rousseau de la volonté générale, Robespierre envisageait une religion civique qui servirait de force unificatrice, transcendant les croyances individuelles et favorisant le bien-être de la nation.
Les préparatifs de la fête ont commencé des mois à l’avance. Robespierre a personnellement supervisé la planification, s’inspirant des anciens rituels païens et de la mythologie classique. L’événement devait être une démonstration spectaculaire de ferveur révolutionnaire, avec des processions, de la musique et des représentations symboliques de la liberté et de la vertu. Il est étonnant de constater que les révolutionnaires, moquant et persécutant les croyants, s’évertuèrent à singer les us et coutumes catholiques. Les Parisiens se sont rassemblés autour du bassin au jardin des Tuileries. La pièce maîtresse de la fête était une vaste montagne érigée sur le Champ de Mars, symbolisant l’ascension morale de la nation vers l’Être Suprême.
Le jour de la fête, les Parisiens ont envahi les rues, revêtant des tenues patriotiques et portant des banderoles et des slogans défendant la liberté, l’égalité et la fraternité. Sur les 600 000 habitants que comptait Paris, environ 300 000 personnes se sont rassemblées à l’événement pour y assister. Robespierre, vêtu d’un habit bleu ciel, prononce un discours haut en couleur, et proclama les principes de la nouvelle religion. Il appela ensuite le peuple français à embrasser la vertu et à rejeter le vice. L’hymne à l’Être suprême, rédigé par le poète révolutionnaire Théodore Désorgues, est chanté par les Parisiens sur une musique de Gosse. Il a cherché à remplacer le culte des divinités par la vénération de la raison et de la nature, exhortant ses concitoyens à se débarrasser des superstitions et à adopter une vision du monde rationnelle.
La Fête de l’Être suprême a représenté un tournant dans la Révolution, car la vision de Robespierre d’une religion d’État déiste s’est heurtée aux forces les plus radicales au sein du Comité de salut public. Alors que certains ont embrassé les idéaux mis en avant par Robespierre, d’autres ont vu la fête comme une tentative de consolider son propre pouvoir et d’imposer une idéologie dogmatique. Les adversaires de Robespierre ont vu la fête comme une démonstration voilée d’hypocrisie religieuse, opposant la rhétorique révolutionnaire à l’utilisation continue de la violence et de la répression.
De plus, la dépendance de la fête au symbolisme et à l’apparat n’a pas réussi à relever les défis économiques et sociaux sous-jacents auxquels la France était confrontée. Alors que Robespierre envisageait la fête comme une force unificatrice, elle a finalement approfondi les divisions au sein du mouvement révolutionnaire. La campagne de déchristianisation, qui avait cherché à supprimer le catholicisme et à le remplacer par un culte civique, a aliéné de nombreux citoyens français qui avaient de profondes convictions religieuses. La fête a encore exacerbé ces tensions, contribuant à un sentiment croissant de désillusion et d’opposition envers le régime de Robespierre.
La Fête de l’Être Suprême marque un moment bref et tumultueux de l’histoire de France. Son impact, cependant, s’est étendu bien au-delà du jour de la célébration. La fête est devenue un foyer de critiques et les ennemis de Robespierre s’en sont emparés comme preuve de ses tendances autoritaires. En quelques semaines, une coalition s’est formée contre lui, conduisant à son arrestation et à son exécution lors de la réaction thermidorienne.
Au lendemain de la chute de Robespierre, le culte de l’Être suprême déclina rapidement. La Révolution est entrée dans une nouvelle phase, marquée par l’instabilité politique et la montée de factions plus modérées. La tentative de la fête, de forger une nouvelle religion nationale, s’est effondrée en laissant un vide dans le projet révolutionnaire. En fin de compte, l’expérience de la Révolution française avec une religion sanctionnée par l’État a mis en évidence les difficultés de concilier les idéaux révolutionnaires avec les croyances profondément enracinées de la population.
Avec le déclenchement de la Révolution française en 1789, la situation de Marie-Antoinette devient de plus en plus précaire.
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