Chronique de la vie de Bertrand du Guesclin, grand officier de l’armée française au XIVe siècle.
(Sortie : 1949)

Avec Fernand Gravey, Junie Astor, Noël Roquevert, Gisèle Casadesus et Ketti Gallian

Réalisé par Bernard de Latour

Bertrand du Guesclin

25,00 €

Né vers 1320 au château de la Motte-Broons près de Dinan, Bertrand Duguesclin, plusieurs siècles plus tard, fascine encore. Très tôt, son habileté et sa force le distinguent des autres. Une vocation de guerrier était en train de naître.

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Catégorie : Livres

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Bertrand du Guesclin : Le Chevalier et Stratège du Moyen Âge

Bertrand du Guesclin (1320-1380) est l’une des figures emblématiques de la France médiévale, célèbre pour son rôle dans la guerre de Cent Ans et ses talents de stratège militaire. Né en 1320 au château de La Motte-Broons, en Bretagne, dans une famille de petite noblesse, du Guesclin n’a pas le profil traditionnel du chevalier : mal perçu pour son apparence robuste et son caractère impétueux, il compense par une bravoure hors du commun et un esprit de ruse exceptionnel, ce qui fera de lui l’un des plus grands chefs de guerre de son époque.

Jeunesse et ascension militaire

Enfant indiscipliné, Bertrand du Guesclin se forge rapidement une réputation de combattant redoutable lors de tournois. Durant la guerre de Succession de Bretagne (1341-1365), il prend le parti du duc Charles de Blois, qui lutte contre Jean de Montfort pour le contrôle du duché. Du Guesclin démontre son habileté militaire en adoptant des tactiques de guérilla et en organisant des embuscades contre les troupes anglaises et montfortistes, qui soutiennent Jean de Montfort.

Son succès dans cette guerre lui vaut d’être remarqué par le roi de France Charles V, qui voit en lui un allié précieux contre les Anglais dans le cadre plus large de la guerre de Cent Ans. Bertrand du Guesclin devient rapidement un capitaine respecté, connu pour sa capacité à mener des batailles et à conquérir des places fortes.

La guerre de Cent Ans et l’expédition en Espagne

Durant la guerre de Cent Ans, du Guesclin s’illustre par ses tactiques de harcèlement et son utilisation astucieuse des forces irrégulières. Plutôt que de chercher à affronter directement les Anglais, souvent supérieurs en nombre ou mieux armés, il préfère attaquer par surprise, tendant des embuscades et affamant les garnisons ennemies. Il s’empare ainsi de nombreuses forteresses anglaises en France et réussit à enrayer l’avancée anglaise, notamment en Normandie et en Bretagne.

En 1366, Charles V l’envoie en Espagne pour soutenir le roi Henri de Trastamare dans sa lutte contre Pierre le Cruel, roi de Castille, soutenu par les Anglais. À la tête des Grandes Compagnies, des mercenaires redoutables, du Guesclin remporte plusieurs victoires, dont la célèbre bataille de Montiel en 1369, qui aboutit à la mort de Pierre le Cruel et à l’accession de Henri II au trône de Castille.

Connétable de France et dernières campagnes

En 1370, en reconnaissance de ses exploits, Charles V le nomme connétable de France, le plus haut titre militaire du royaume. Du Guesclin poursuit alors la reconquête des territoires occupés par les Anglais, menant campagne en Poitou, en Bretagne, et dans le Sud-Ouest. Il obtient plusieurs victoires importantes, redonnant à la France une partie des terres perdues durant les premières décennies de la guerre de Cent Ans.

Cependant, il meurt en 1380 lors du siège de Châteauneuf-de-Randon, en pleine campagne militaire. En reconnaissance de ses services, il est enterré à la basilique de Saint-Denis, nécropole des rois de France, un honneur rare pour un non-membre de la famille royale.

Conclusion

Bertrand du Guesclin est un modèle de chevalerie, non par son apparence ou ses manières, mais par son courage, sa ruse et son dévouement envers la France. En tant que connétable, il a contribué à inverser le cours de la guerre de Cent Ans, grâce à ses tactiques militaires novatrices et son esprit combatif, restant à jamais une figure légendaire de l’histoire de France.