Extrait du livre : la vie des saints pour tous les jours de l’année
Quelque temps après, il lui permit d’entrer dans l’ordre de la Merci, où la Mère de Dieu appelait son fidèle serviteur. Le jeune novice reçut l’habit des mains de saint Pierre Nolasque lui-même, fit de rapides progrès dans la perfection, et, au bout de trois ans, fut envoyé en Barbarie racheter les chrétiens captifs. Ils étaient en nombre si considérable à Alger, que le saint religieux donna tout et s’offrit lui-même en otage pour les délivrer tous. Puis, entraîné par son zèle, il se mit à convertir les musulmans et à les baptiser. Le pacha, furieux, le condamna au supplice du pal. Raymond, devant la couronne du martyre, tressaillit de bonheur ; mais le tyran, pour ne pas perdre une forte rançon, commua sa peine et lui fit donner la bastonnade. Cet horrible tourment n’arrêta point l’homme de Dieu dans ses travaux apostoliques. Dénoncé de nouveau, il fut cruellement fouetté dans tous les carrefours de la ville ; puis, sur la grande place, le bourreau lui perça les lèvres, lui mit à la bouche un cadenas et le jeta dans un cachot. Il n’en sortit qu’après huit mois, lorsque enfin arriva sa rançon avec l’ordre de revenir en Espagne. Grégoire IX voulut honorer du cardinalat ce vaillant serviteur du Christ.
Raymond, de Portel, en Catalogne, perdit sa mère en naissant. Dès qu’il eut l’âge de raison, il voua un culte filial à Marie et montra les plus heureuses dispositions pour la vertu. La pénétration de son esprit lui faisait parcourir avec succès la carrière des belles-lettres, lorsque son père, irrité de sa vocation religieuse, l’envoya faire valoir une ferme. Le jeune homme devint sans peine gardien du troupeau : en le menant paître dans les bois, il nourrissait son âme de la contemplation des choses célestes et passait sa vie en exercices de piété. Il trouva près d’un ermitage abandonné, une petite chapelle avec une image de la Vierge qui firent ses délices. On le dénonça bientôt comme négligeant ses occupations pour la prière. Afin de le surprendre, son père vint à l’improviste : Raymond était bien au pied de la madone de l’ermitage, mais à sa place un berger inconnu, un ange du ciel, gardait le troupeau. Le père, qui n’était pas un incrédule, comprit les desseins de la Providence, embrassa son fils avec tendresse et se retira.
Cette dignité ne fit rien changer à Raymond, malgré les instances des grands et de sa famille, ni dans son costume, ni dans sa cellule, ni dans son genre de vie. Toujours dominé par l’unique sentiment de la charité, rencontrant un jour un pauvre transi de froid et sans coiffure, il lui donne son chapeau. La nuit suivante, Marie vient couronner de fleurs son cher enfant ; mais il témoigne préférer une couronne d’épines, et Jésus-Christ, ému de cette noble prédilection, lui en met une sur la tête. Raymond, mandé à Rome par le pape, s’était mis en route avec son habit de bure, lorsque la fièvre l’obligea de s’aliter à Cardone. Il y termina les jours de son pèlerinage terrestre, le 31 août 1240, à l’âge de trente-sept ans.
Réflexion pratique — Les saints ont tous aimé le Calvaire. Alors que le Christ lui-même a dû souffrir pour entrer dans la gloire, prétendons-nous aller au ciel par une autre voie que celle des souffrances ?
En ce temps de défaillances, rien n’est plus propre à relever les courages abattus, à ranimer les âmes énervées, que le spectacle des grandes vertus pratiquées par les saints.
Et bien juste pour vous dire que vous faites un travail formidable, saint, j’ai même envie de dire. Je n’ai pour l’instant que deux livres de votre collection mais je compte bien en ajouter d’autres prochainement. Merci car je peux, grâce à vous, approfondir sérieusement mes connaissances avec des livres toutefois très accessibles.
Merci pour votre travail ! Il est précieux !
Merci pour tout, j’adore vos livres.
Merci pour ce travail magnifique qu’est de réhabiliter l’histoire de France
Je veux vous remercier particulièrement pour votre beau et admirable travail d’excellentes publications dont notre foyer bénéficie.
J’aimerais vous remercier, car grâce à vous, je redécouvre (et étudie) avec joie la beauté de l’Histoire de la France, la grandeur de la Fille Aînée de l’Église (qui je l’espère, retrouvera ses lettres de noblesse et sa Foi).
J’ai acheté plusieurs livres de Vox Gallia à la librairie Les Deux Cités à Nancy, et je n’ai pas regretté mes achats.
Continuez à faire de si beaux livres !
Je vous remercie pour votre travail et les ouvrages passionnants proposés
Merci pour votre travail de réédition, je viens de finir le péril cathare que j’ai beaucoup apprécié. Ces lectures me font découvrir à quel point nous avons une belle et grande histoire. Merci à vous.
Merci beaucoup pour votre travail. C’est toujours un plaisir de commander un livre de votre édition !
Des livres de qualité je recommande fortement pour les passionnés d’histoire de France
impeccable pour nos jeunes à qui l’éducation nationale supprime des pans entiers de notre histoire.
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