Cette histoire s’est déroulée dans le village de Falaise, en Normandie, en France. Le procès du cochon en 1386 est l’un des exemples les plus célèbres de procès d’animaux au Moyen Âge. Falaise, qui était alors sous la juridiction du roi de France, a vu cette affaire être traitée avec le sérieux que l’on accordait à l’époque aux actes de justice, même lorsqu’il s’agissait d’animaux. Ce procès reflète les croyances médiévales concernant la responsabilité morale des animaux et l’application stricte de la loi, qu’elle concerne des humains ou des bêtes.
En l’an de grâce 1386, dans un paisible village du royaume de France, un événement singulier allait troubler la quiétude de la communauté. Un cochon, bête ordinaire des champs, s’était rendu coupable d’un crime odieux : l’attaque d’un enfant, un acte barbare qui coûta la vie au pauvre innocent. Le chagrin des parents, pieux serviteurs du Seigneur, se répandit tel un sombre nuage sur le village, et bientôt, la nouvelle parvint aux oreilles des autorités locales.
En ces temps bénis par la Grâce divine, la justice du Roi, lui-même sacré par Dieu, veillait scrupuleusement à l’ordre moral et à la bonne conduite de toutes les créatures, hommes et bêtes confondus. Les lois, inspirées par la Sainte Écriture et la tradition chrétienne, ne faisaient pas de distinction entre l’homme et l’animal lorsqu’il s’agissait de rendre compte d’un crime aussi grave.
Ainsi, le cochon fut arrêté, enchaîné et conduit devant le tribunal, non comme une bête brute, mais comme un être ayant commis un acte répréhensible aux yeux de Dieu et des hommes. Le juge, digne représentant de la couronne et de la foi chrétienne, présidait ce tribunal, flanqué d’un prêtre et de notables locaux, tous investis de la mission sacrée de défendre la justice divine.
Le procès s’ouvrit dans l’église du village, sous les voûtes gothiques qui semblaient résonner des paroles de l’Évangile. Le cochon, accusé de meurtre, fut placé devant la cour, ses grognements se mêlant aux murmures de l’assemblée. Le procureur, représentant l’autorité du Roi et de Dieu, exposa les faits : la bête, mue par une sauvagerie impie, avait attaqué l’enfant innocent, souillant ainsi la terre de son péché.
Le prêtre, en toute miséricorde chrétienne, pria pour l’âme de l’animal, rappelant que toutes les créatures étaient œuvres de Dieu, mais que le péché ne pouvait être toléré. L’accusé, bien qu’étant une simple créature, avait transgressé les lois divines et humaines, et devait en répondre.
Le verdict fut prononcé après que les témoins eurent déposé. Le cochon, reconnu coupable de meurtre, fut condamné à être pendu par les pattes arrière, une sentence qui reflétait la gravité de son crime. Ce châtiment, bien que sévère, avait pour but de rétablir l’ordre voulu par Dieu, en rappelant à tous que la justice du Royaume, reflet de la justice céleste, ne faisait aucune distinction lorsqu’il s’agissait de punir le mal.
Pour servir d’exemple, le juge « avait demandé aux paysans qui vivaient alentour de venir voir l’exécution de la truie avec leurs cochons pour que ça leur fasse enseignement. Il y a l’idée que les cochons étaient capables de comprendre et se comporteraient dorénavant beaucoup mieux dans cette région pour ne pas subir le sort de la truie. »
Le jour de l’exécution, le village entier se rassembla pour assister à la pendaison de la bête. Le prêtre, en tête de la procession, pria pour l’âme de l’enfant et implora le pardon divin pour l’âme du cochon, réaffirmant ainsi la miséricorde infinie de Dieu, même envers les créatures les plus humbles. Sous les yeux des villageois, la sentence fut exécutée, et le cochon expia son crime sous les auspices de la loi du Roi et de l’Église.
Ainsi, la justice fut rendue, le village retrouva sa paix, et la mémoire de cet événement demeura dans les annales comme un témoignage de la rigueur et de la piété qui guidaient le Royaume de France, toujours fidèle à la loi divine et à l’autorité royale, protectrice de l’ordre sacré établi par Dieu.
La propagande révolutionnaire et plus de deux siècles construits sur ce socle bien tassé font que, depuis longtemps, plus personne en France ne sait exactement ce qu’était un roi de France, pas plus que comment ces rois étaient considérés par leurs sujets, nos ancêtres.
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impeccable pour nos jeunes à qui l’éducation nationale supprime des pans entiers de notre histoire.
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