Résumé : Laissez-vous emporter dans un voyage rythmé à travers le temps avec “DANSES MEDIEVALES, dans les pas de l’Histoire (partie 1)”. Les danses médiévales ont été le sujet de bien des discussions, parfois fantaisistes. Aujourd’hui, nous restaurons la vérité et brisons les clichés tenaces avec Catherine Ingrassia, archéo-chorégraphe.
En alternant entre analyses approfondies et performances de danse en situation avec ses talentueux danseurs, Catherine nous offre un espace de connaissances riche et captivant. Plongez dans la réalité des danses médiévales, découvrez la vérité derrière les mouvements et dévoilez un pan méconnu de l’Histoire. Préparez-vous à vivre une expérience qui vous fera danser au rythme du passé.
La danse au Moyen Âge revêtait une grande diversité de formes et de fonctions, s’insérant dans les contextes sociaux, religieux et culturels de l’époque. Voici une exploration détaillée de la manière dont on dansait au Moyen Âge et les circonstances dans lesquelles ces danses se déroulaient.
Les caroles étaient des danses en rond très populaires durant le Moyen Âge, pratiquées par les gens de toutes classes sociales. Ces danses collectives impliquaient souvent de chanter tout en dansant, et les participants se tenaient par la main en formant un cercle. Les caroles étaient généralement simples et faciles à exécuter, permettant à chacun de participer.
Les estampies étaient des danses instrumentales plus complexes, souvent associées à la noblesse et à la cour. Elles comportaient des motifs musicaux répétitifs et un rythme vif, nécessitant une certaine habileté technique. Le saltarello, apparenté à l’estampie, était une danse vive et sautillante, également populaire à la cour.
Le branle était une danse de groupe où les participants formaient une ligne ou un cercle, se déplaçant de côté en suivant un rythme spécifique. Les branles pouvaient varier en vitesse et en complexité, certains étant plus lents et formels, tandis que d’autres étaient rapides et festifs.
Les danses de cour, comme la basse danse, étaient caractérisées par des mouvements gracieux et mesurés, reflétant la sophistication et l’élégance de la noblesse. La basse danse, en particulier, était lente et solennelle, souvent accompagnée d’une musique douce jouée par des instruments comme le luth ou la vièle.
La danse était un élément central des célébrations et des rassemblements sociaux. Les mariages, les fêtes de village, les foires et les banquets étaient des occasions privilégiées pour danser. Les danses festives, souvent joyeuses et participatives, renforçaient la cohésion sociale et permettaient aux participants de partager un moment de convivialité.
À la cour des rois et des seigneurs, la danse tenait une place de choix dans les divertissements. Les cours médiévales organisaient régulièrement des bals et des fêtes où les danses de cour, comme la basse danse et la pavane, étaient exécutées. Ces événements étaient des occasions de montrer son rang et son éducation, les danses reflétant le raffinement et l’étiquette de la noblesse.
Bien que la danse soit parfois vue avec suspicion par l’Église en raison de son potentiel à encourager des comportements jugés immoraux, certaines formes de danse étaient tolérées voire intégrées dans les pratiques religieuses. Par exemple, les mystères et les miracles, qui étaient des représentations théâtrales de scènes bibliques, pouvaient inclure des danses. De plus, certaines fêtes religieuses, comme les célébrations de la Saint-Jean ou de Noël, incorporaient des danses.
La danse faisait également partie des rites de passage et des cérémonies importantes, telles que les couronnements, les processions et les inaugurations. Ces danses rituelles avaient souvent une signification symbolique, marquant des moments clés dans la vie des individus et des communautés.
La musique jouait un rôle essentiel dans les danses médiévales. Les instruments courants comprenaient la vièle, le luth, la harpe, le chalumeau, le tambourin et la flûte. La musique de danse pouvait être soit vocale, avec des chants accompagnant les mouvements, soit instrumentale. Les troubadours et les trouvères, poètes-musiciens itinérants, composaient et interprétaient des morceaux qui rythmaient les danses dans les cours et les places publiques.
La danse au Moyen Âge présentait une dualité entre les danses populaires et les danses élégantes. Les danses populaires étaient généralement plus spontanées et moins formelles, pratiquées par les paysans et les classes moyennes lors de festivités locales. En revanche, les danses élégantes étaient codifiées et pratiquées par la noblesse dans un cadre cérémonial, avec des règles strictes et une importance accordée à la posture et à la grâce.
L’Église médiévale avait une attitude ambivalente envers la danse. D’une part, elle reconnaissait son rôle social et festif, mais d’autre part, elle craignait les excès et les comportements jugés licencieux. Certains conciles et synodes édictaient des règlements visant à contrôler les danses, particulièrement celles qui se déroulaient dans les églises ou pendant les fêtes religieuses. Malgré cela, la danse restait omniprésente dans la vie quotidienne et culturelle du Moyen Âge.
Les danses médiévales ont exercé une influence durable sur les formes de danse qui ont suivi. La Renaissance a vu une codification et une formalisation accrues des danses, héritant de nombreuses pratiques médiévales. Les manuscrits et les traités de danse des XIVe et XVe siècles, comme ceux de Thoinot Arbeau, ont préservé et transmis les connaissances sur les danses médiévales, permettant leur étude et leur recréation aujourd’hui.
La danse au Moyen Âge était une activité multifacette, reflétant la diversité et la richesse de la société médiévale. Elle servait à la fois de divertissement, de rituel social, de pratique religieuse et d’expression artistique. Les différents types de danses et les contextes dans lesquels elles étaient exécutées témoignent de l’importance de cette pratique culturelle à travers les siècles. Aujourd’hui, les reconstitutions historiques et les études académiques continuent de célébrer et d’explorer ce patrimoine dansant, offrant un aperçu vivant et dynamique de la vie médiévale.
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