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Ce qu’était un roi de France

Les dernières heures de Louis XVI

Date de publication
28 août 2019


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Louis XVI face à ses juges, en pleine Révolution française

Le 18 janvier 1793, après rectification, les résultats tombent. 387 députés votent la mort du roi Louis XVI, aucun ne vote l’acquittement. Beaucoup de ceux qui ont voté la mort du roi l’ont fait par peur ou par lâcheté. Un climat de terreur régnait déjà. Le procès, qui fut un simulacre de justice, les députés ne trouvaient pas nécessaire d’apporter les preuves de ce dont on accusait Louis XVI, le rapporteur ponctuait chacune de ses accusations par “il n’est pas permis d’en douter”. Bon…ne doutons pas alors. Le lendemain, le 20 janvier, un débat s’ouvrit sur un éventuel sursis demandé par certains, en vain, le sursis fut rejeté.

LOUIS XVI, l’incompris devant l’Histoire

Marat ministre de la justice s’en alla au Temple notifier au roi son jugement de mort dans les vingt quatre heure. Le roi savait qu’il allait être condamné mais il ne craignait pas la mort, il s’y était préparé. Ses proches remarquèrent que depuis l’annonce de la sentence, son visage se transforma, il fut comme transfiguré. Il souffrait depuis plusieurs mois d’être séparé de sa famille, toute communication lui était interdite depuis le 11 décembre 1792. Il souffrait également de ne pas avoir été compris, lui qui voulait le bonheur de son peuple, ses conseils revenant de la Convention le trouvaient assis la tête dans les mains, il s’interrogeait

“Depuis deux heures je cherche en ma mémoire si, durant le cours de mon règne, j’ai donné volontairement à mes sujets quelque sujet de plainte contre moi. Et bien, je vous le jure, je ne mérite de la part des français aucun reproche : jamais je n’ai voulu que leur bonheur”

Dès son enfance il fut mis à l’écart des affaires en cours, personne ne crut bon de le former. Ces lacunes se traduirent par un manque d’autorité et de fermeté au début de son règne. Il pensera jusqu’à la fin que gouverner ce n’était que vouloir le bonheur du peuple, comme il disait au début de son règne :

“l’autorité suprême n’est ni despotique, ni tyrannique mais bienfaisante et modérée”.

Quand il comprit qu’il devait affirmer son autorité, il était trop tard.

La veille de l’exécution, vers vingt heure, il fut autorisé à recevoir les siens dans la salle à manger de son appartement. L’entrevue, surveillée de près par les municipaux, fut longue, près de deux heures. Louis XVI demanda aux siens de jurer de ne jamais chercher à vouloir venger sa mort.

Le dernières heures de la monarchie française

Le matin de son exécution, il se leva très tôt, assista à la messe, la Commune avait accepté de faire venir dans l’appartement du roi tout le nécessaire à la célébration. A 9h, le roi partit en direction de la place de la Révolution, le jour était humide et froid. Un dispositif impressionnant avait été mis en place pour éviter l’enlèvement du roi ou un soulèvement populaire en faveur du roi. La veille des femmes s’étaient rendues à la Convention pour demander la grâce du roi, en conséquence de quoi, Santerre ordonna le jour de l’exécution, que les rues ne soient composées que d’hommes et d’hommes armés.

Le roi arriva devant l’échafaud, se déshabilla, ouvrit sa chemise lui-même, refusa que le bourreau lui lia les mains puis fini par accepter. Une fois sur l’échafaud, il dira :

“Peuple, je meurs innocent ! je suis innocent de tout ce dont on m’inculpe ; je souhaite que mon sang puisse cimenter le bonheur des Français.”

Nous sommes le 21 janvier 1793, il est dix-heure vingt deux. Le couperet descend, la tête tombe. Son confesseur l’abbé Edgeworth aura ses mots chargés d’histoire :

“Fils de saint Louis, montez au ciel”

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