La féodalité remonte à la fin de l’époque carolingienne, dans le courant du Xe siècle, lequel se terminera sur l’avènement des Capétiens. Nous représentons-nous l’état de la France au cours du IXe siècle, le plus effroyable de notre histoire ? La société gallo-romaine s’est effondrée. Aux frontières, les barbares ont rompu les digues. Les Sarrasins se sont répandus dans le Midi, les Hongrois foulent les provinces de l’Est, par les fleuves, les Normands venus du Nord, parviennent jusqu’au centre du pays.
« Les étrangers, écrit le contemporain Bicher, saccagent villes et villages, détruisent les chaumières, ils brûlent les églises. »
Par les fleuves arrivent jusqu’au centre de la France les Normands, venus du Nord, « nageans sur l’Océan en manière de pyrates ». Chartres, au centre du pays, s’énorgueillissait de son surnom « la cité de pierre ». Les Normands paraissent. Quelques jours passés, la cité n’est plus qu’un amas de ruines. De la ville d’Autun, Guillaume Le Breton célébrait la beauté, la richesse. Les barbares sont venus et ce ne sont plus que halliers incultes, liserons et bruyères. La contrée est dévastée jusqu’à la Loire, dit la chronique d’Amboise, au point que, dans les lieux où s’élevaient des villes prospères, vaguent les animaux sauvages ; la plaine où murissaient les moissons ne connaît plus que le chardon et la ronce aux épines aigües, comme dit Virgile en ses Bucoliques. Et Paris ?
« Qu’en dirai-je, écrit Adrevald, moine de Fleury-sur-Loire : cette ville naguère resplendissante de gloire et de richesses, célèbre pour la fertilité de son territoire, n’est plus qu’un monceau de cendres.»
Au cours des IXe-Xe siècles, toutes les villes de France furent détruites : toutes. lmagine-t-on les égorgements et pillages que prononce une pareille constatation ? Dans les villettes rustiques, les masures tombent en poussière, les murs des églises se lézardent, les toitures en sont crevées, les lianes envahissent le sanctuaire où le lierre s’agrippe aux chapiteaux. La maison de Dieu se transforme en repaire où se terrent les renards, où nichent les oiseaux de proie, où brillent les yeux ronds des hiboux immobiles dans un encadrement de toiles d’araignées. lmpuissants à leur résister, nombre d’hommes d’armes s’unissent aux envahisseurs. Pillage de compagnie. Et comme il n’existe plus d’autorité souveraine les luttes privées d’individu à individu, de famille à famille, de localité à localité se multiplient, s’éternisent. Pour reprendre un texte du temps
« Trois n’en rencontrent pas deux sans les mettre à mort. »
« Les statuts sacrés des canons et les capitulaires de nos ancêtres sont délaissés », écrit Carloman en son palais de Verneuil (mars 884). Les guerres privées deviennent coutumières. « En l’absence d’une autorité commune, dit Hariulf, les plus forts se répandaient en violences. »
« Les hommes se déchirent les uns les autres comme les poissons de la mer (Concile de Trosly).
Chevauchées, rescousses, prises et reprises et dont 0n jugera par ce que Richer dit de ce chef de guerre qui conduit son armée par le pays dont ses adversaires tirent leur subsistance et, pour en tarir la source, ravage la contrée de telle façon qu’il ne laisse même pas une cabane à ma pauvre vieille tombée en enfance.
Erreur : Formulaire de contact non trouvé !
Et bien juste pour vous dire que vous faites un travail formidable, saint, j’ai même envie de dire. Je n’ai pour l’instant que deux livres de votre collection mais je compte bien en ajouter d’autres prochainement. Merci car je peux, grâce à vous, approfondir sérieusement mes connaissances avec des livres toutefois très accessibles.
Merci pour votre travail ! Il est précieux !
Merci pour tout, j’adore vos livres.
Merci pour ce travail magnifique qu’est de réhabiliter l’histoire de France
Je veux vous remercier particulièrement pour votre beau et admirable travail d’excellentes publications dont notre foyer bénéficie.
J’aimerais vous remercier, car grâce à vous, je redécouvre (et étudie) avec joie la beauté de l’Histoire de la France, la grandeur de la Fille Aînée de l’Église (qui je l’espère, retrouvera ses lettres de noblesse et sa Foi).
J’ai acheté plusieurs livres de Vox Gallia à la librairie Les Deux Cités à Nancy, et je n’ai pas regretté mes achats.
Continuez à faire de si beaux livres !
Je vous remercie pour votre travail et les ouvrages passionnants proposés
Merci pour votre travail de réédition, je viens de finir le péril cathare que j’ai beaucoup apprécié. Ces lectures me font découvrir à quel point nous avons une belle et grande histoire. Merci à vous.
Merci beaucoup pour votre travail. C’est toujours un plaisir de commander un livre de votre édition !
Des livres de qualité je recommande fortement pour les passionnés d’histoire de France
impeccable pour nos jeunes à qui l’éducation nationale supprime des pans entiers de notre histoire.
Et bien juste pour vous dire que vous faites un travail formidable, saint, j’ai même envie de dire. Je n’ai pour l’instant que deux livres de votre collection mais je compte bien en ajouter d’autres prochainement. Merci car je peux, grâce à vous, approfondir sérieusement mes connaissances avec des livres toutefois très accessibles.
Merci pour votre travail ! Il est précieux !
Merci pour tout, j’adore vos livres.
Merci pour ce travail magnifique qu’est de réhabiliter l’histoire de France
Je veux vous remercier particulièrement pour votre beau et admirable travail d’excellentes publications dont notre foyer bénéficie.
J’aimerais vous remercier, car grâce à vous, je redécouvre (et étudie) avec joie la beauté de l’Histoire de la France, la grandeur de la Fille Aînée de l’Église (qui je l’espère, retrouvera ses lettres de noblesse et sa Foi).
J’ai acheté plusieurs livres de Vox Gallia à la librairie Les Deux Cités à Nancy, et je n’ai pas regretté mes achats.
Continuez à faire de si beaux livres !
Je vous remercie pour votre travail et les ouvrages passionnants proposés
Merci pour votre travail de réédition, je viens de finir le péril cathare que j’ai beaucoup apprécié. Ces lectures me font découvrir à quel point nous avons une belle et grande histoire. Merci à vous.
Merci beaucoup pour votre travail. C’est toujours un plaisir de commander un livre de votre édition !
Des livres de qualité je recommande fortement pour les passionnés d’histoire de France
impeccable pour nos jeunes à qui l’éducation nationale supprime des pans entiers de notre histoire.