Georges Cadoudal, né le 1er janvier 1771 à Brech en Bretagne, est l’une des figures les plus emblématiques de la résistance royaliste française durant la Révolution française et le Consulat. Issu d’une famille modeste de meuniers, Cadoudal grandit dans un contexte de forte tradition catholique et royaliste, des valeurs qui marqueront profondément son engagement futur.
Dès 1793, alors que la Révolution française bouleverse le pays, Georges Cadoudal rejoint les Chouans, ces insurgés bretons opposés à la République. Son charisme et ses compétences militaires se révèlent rapidement. Il participe à de nombreuses actions de guérilla contre les forces républicaines, utilisant parfaitement la connaissance du terrain et la tactique du harcèlement pour mener une guerre d’usure. Les Chouans, souvent mal armés et en infériorité numérique, réussissent grâce à Cadoudal à infliger des revers significatifs aux troupes républicaines.
Une anecdote notable de cette période raconte comment Cadoudal, après une embuscade victorieuse, déclara à ses hommes : “Messieurs, nous avons là de quoi nous réjouir, mais n’oublions pas que notre combat est pour Dieu et le Roi.” Cette phrase reflète bien le mélange de bravoure et de dévotion qui caractérisait le chef chouan.
À la fin du XVIIIe siècle, Cadoudal devient une figure incontournable des complots visant à restaurer la monarchie en France. En 1800, il est impliqué dans la Conspiration de la Machine infernale, une tentative audacieuse mais échouée d’assassinat contre Napoléon Bonaparte. Le 24 décembre 1800, une charrette remplie d’explosifs est placée sur le passage de la voiture de Bonaparte. L’explosion cause de nombreuses victimes civiles mais Napoléon en sort indemne. Cadoudal, bien que n’ayant pas directement participé à l’attentat, est reconnu comme l’un des cerveaux de cette opération.
Cette action lui vaut une traque acharnée par les forces napoléoniennes. Contraint de fuir, Cadoudal trouve refuge en Angleterre où il continue de planifier des actions contre le régime de Bonaparte. En Angleterre, il reçoit l’appui de figures importantes de l’exil royaliste ainsi que des soutiens financiers et logistiques du gouvernement britannique, intéressé à déstabiliser Napoléon.
Malgré les risques, Georges Cadoudal décide de retourner en France en 1803 pour organiser une nouvelle insurrection. Son retour est marqué par une série d’évasions et de cachettes. Lors de son arrestation en mars 1804, une anecdote célèbre raconte qu’il aurait défié ses capteurs avec fierté : “Je ne me rends pas. Je suis venu pour combattre, pas pour me cacher.” Cette attitude résume bien l’homme : intransigeant et dévoué à sa cause jusqu’au bout.
Emprisonné à Paris, Cadoudal est jugé pour haute trahison. Pendant son procès, il demeure inflexible, refusant de renier ses convictions royalistes malgré les pressions. Il affirme devant ses juges : “Je suis né gentilhomme et je mourrai fidèle à mon roi.” Son procès devient rapidement un symbole de la lutte entre les idéaux monarchistes et républicains en France.
Le 25 juin 1804, Georges Cadoudal est exécuté par décapitation à Paris. Sa mort marque la fin d’une époque de révolte ouverte mais son héritage perdure. En Bretagne, il est vénéré comme un héros local, un symbole de résistance et de fidélité à des idéaux contre la répression.
Une dernière anecdote illustre bien l’impact de sa vie et de sa mort. Après son exécution, on raconte que des Bretons ont gardé pieusement un morceau de son vêtement ensanglanté comme une relique. Cette dévotion populaire témoigne de l’empreinte durable laissée par Cadoudal dans l’imaginaire collectif.
Georges Cadoudal est plus qu’un simple chef militaire; il est une figure symbolique de la lutte pour la liberté et la fidélité aux principes dans une période tumultueuse de l’histoire de France. Son courage, son charisme et son dévouement à la cause royaliste en font un personnage incontournable pour comprendre les dynamiques de la résistance intérieure durant la Révolution et le Consulat. Son histoire, émaillée de combats, de conspirations et d’actes de bravoure, continue d’inspirer et de fasciner, rappelant l’importance de la conviction et du sacrifice dans la quête de ses idéaux.
C’est une épopée formidable dans laquelle nous entraine l’auteur à la suite du grand général vendéen que l’on se prend à admirer dés le premier chapitre ! Plume au chapeau, sabre à l’arçon, Monsieur Georges se bat comme un lion. Dans sa correspondance, il signe Gédéon en référence au célèbre Juge d’Israël.
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