Description
C’est une épopée formidable dans laquelle nous entraine l’auteur à la suite du grand général vendéen que l’on se prend à admirer dés le premier chapitre ! Plume au chapeau, sabre à l’arçon, Monsieur Georges se bat comme un lion. Dans sa correspondance, il signe Gédéon en référence au célèbre Juge d’Israël. Cadoudal, en adoptant ce pseudonyme biblique, affirme la faiblesse de ses ressources mais l’élévation spirituelle de son but. « Avec Georges sont mortes les dernières puissances rurales, les suprêmes et sublimes mouvements populaires : l’âme loyale, fervente et paysanne , l’âme des longues rêveries, des ténacités que rien n’abat, l’âme d’acceptation chrétienne et de candide révolte, l’âme des pâtres, des forestiers, des laboureurs, l’âme des mains jointes ou rivées sur l’outil. » (Jean de La Varende).
QUI EST GEORGES CADOUDAL ?
Georges Cadoudal, né le 1er janvier 1771 à Brech en Bretagne, est un personnage clé de la résistance royaliste française durant la Révolution française et le Consulat. Fils de meunier, il devient rapidement impliqué dans les mouvements contre-révolutionnaires, notamment au sein des Chouans, ces insurgés bretons opposés à la République. Dès 1793, il se distingue comme un chef militaire redoutable, menant de nombreuses opérations de guérilla contre les forces républicaines. Son charisme et ses talents de stratège lui valent le respect et la loyauté de ses hommes, ainsi qu’une notoriété croissante parmi les royalistes.
Au tournant du siècle, Cadoudal devient l’un des principaux leaders des complots visant à restaurer la monarchie en France. En 1800, il participe activement à la Conspiration de la Machine infernale, une tentative d’assassinat manquée contre Napoléon Bonaparte. Après l’échec de ce complot, il continue de conspirer depuis l’exil en Angleterre, où il trouve refuge et soutien. Cadoudal organise plusieurs missions en France pour tenter de renverser le régime de Napoléon, collaborant avec d’autres figures royalistes et les services secrets britanniques.
Sa détermination à restaurer la monarchie le conduit finalement à être capturé par les autorités napoléoniennes en 1804. Jugé pour haute trahison, il refuse de renier ses convictions royalistes et reste inflexible face à ses juges. Georges Cadoudal est exécuté le 25 juin 1804 à Paris, laissant derrière lui un héritage de courage et de résistance. Sa mémoire est célébrée en Bretagne comme celle d’un héros local, symbole de la lutte pour la liberté et les convictions face à la répression.
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