Unam Sanctam, du Pape Boniface VIII, 1302 – Doctrine des 2 glaives

Texte de la bulle Unam Sanctam du Pape Boniface VIII sur l’obligation de toute créature d’être soumise au Saint Père. sur la doctrine des deux glaives et la soumission du temporel au spirituel.

Boniface, évêque, serviteur des serviteurs de Dieu, pour mémoire à la postérité.

La Foi nous oblige instamment à croire et affirmer que l’Eglise est une, sainte, catholique et apostolique. Nous croyons fermement en elle et Nous confessons simplement qu’en dehors d’elle, il n’y a ni salut, ni rémission des péchés, comme l’Époux le proclame dans le cantique : « Ma colombe est unique, elle est parfaite. Elle est la mère qui a été choisie pour être Sa génitrice » (Cantique des Cantiques 6 ; 8).  Elle représente l’unique corps mystique, corps dont le Christ est la tête, Dieu étant celle du Christ (1 Corinthiens 11; 3). En elle, il y a « un seul Seigneur, une seule foi, et un seul baptême » (Éphésiens 4 ; 5). Unique en effet fut l’arche de Noé au temps du déluge, laquelle préfigurait l’unique Eglise ; laquelle arche, faite d’une seule coudée, avait un seul pilote et chef, à savoir Noé, et hors d’elle, nous l’avons lu, tout ce qui subsistait sur terre fut détruit.

Nous vénérons cette Eglise comme étant unique, car le Seigneur dit par la bouche du prophète : « Dieu, délivre Mon âme de l’épée, et de la patte du chien, Mon unique » (Psaume 21 ; 21). Car Il a prié à la fois pour l’âme, c’est-à-dire pour Lui-Même, Tête et Corps. Et ce corps, c’est-à-dire l’Eglise, Il l’a appelé l’unique, à cause de l’unité de l’Époux, de la foi, des sacrements et de la charité de l’Eglise. Elle est la Tunique du Seigneur, cette «tunique sans couture» (Jean 19 ; 23-24) du Seigneur, laquelle n’a pas été déchirée, mais tirée au sort […] Pour lire le texte, cliquez ici

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