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Publié le
30/08/2024

Louis VII le Jeune : un roi au service de Dieu et de la monarchie

Un royaume sous la grâce divine

Lorsque Louis VII, surnommé “le Jeune”, accède au trône de France en 1137, il hérite d’un royaume marqué par la main de Dieu et l’œuvre de son père, Louis VI, “le Gros”. Sous la guidance de ce dernier, la France a su affirmer son identité chrétienne et royale, consolidant l’autorité de la monarchie face à une noblesse autrefois indocile. Le royaume de France, alors royaume très chrétien, est une terre bénie, où la piété du souverain se confond avec sa mission divine de gouverner. Louis VII, en digne héritier, doit désormais porter le fardeau sacré de la couronne, défendre la foi, et préserver l’unité du royaume sous la protection de la Providence.

Le sacre et l’appel à la royauté sacrée

En 1137, Louis VII le Jeune est couronné roi de France dans la cathédrale de Reims, ce lieu saint où les rois capétiens reçoivent la sainte onction. Le sacre, sacrement essentiel à la légitimité du roi, consacre Louis VII comme le lieutenant de Dieu sur Terre, chargé de protéger son peuple et de défendre la foi chrétienne. Ce moment solennel est marqué par une alliance prometteuse : le mariage avec Aliénor d’Aquitaine, riche héritière d’un duché immense, scelle l’union entre la France et l’Aquitaine. Cette union, bénie par l’Église, est vue comme un signe de la Providence, renforçant la puissance du trône capétien.

Louis VII le Jeune : un roi au service de Dieu et de la monarchie

Le mariage avec Aliénor d’Aquitaine : une union placée sous le signe de Dieu

Le mariage de Louis VII avec Aliénor d’Aquitaine, célébré en la cathédrale de Bordeaux le jour même de son sacre, est un événement de grande importance pour le royaume de France. Aliénor apporte en dot l’Aquitaine, terre fertile et prospère, qui double presque le territoire sous contrôle direct de la couronne. Cette union, vue comme une bénédiction divine, promet d’apporter prospérité et paix au royaume. Cependant, sous les apparences fastueuses, se cachent des tensions profondes.

Aliénor, duchesse d’Aquitaine, est une femme de grande intelligence et d’une vivacité d’esprit rare. Elle incarne l’esprit chevaleresque et courtois de son temps, mais aussi une certaine indépendance qui contrarie les mœurs plus austères de la cour de France. Louis VII, roi pieux, est influencé par les valeurs religieuses qui lui ont été inculquées, cherchant à gouverner avec justice et humilité, conformément aux principes chrétiens. Cette divergence de caractère entre un roi dévot et une duchesse plus mondaine mène à des incompréhensions et à des tensions croissantes.

Ces tensions éclatent au grand jour lors de la Deuxième Croisade, où le couple royal est mis à l’épreuve. Le voyage en Terre Sainte, qui devait être une œuvre pieuse, révèle au contraire les discordes. Aliénor, accusée de conduite légère, voit sa réputation ternie, tandis que Louis VII le Jeune, tourmenté par les échecs militaires et les difficultés rencontrées, revient en France profondément changé. En 1152, le mariage est annulé par l’Église pour cause de consanguinité, une séparation qui aura des conséquences dramatiques pour le royaume de France. Aliénor, libre de tout lien, épouse peu après Henri Plantagenêt, futur roi d’Angleterre, entraînant avec elle l’Aquitaine et ouvrant une ère de conflits entre la France et l’Angleterre.

La deuxième croisade : une épreuve de foi

En 1147, le pape Eugène III appelle à la Deuxième Croisade, une expédition sacrée visant à défendre les États latins d’Orient et à reprendre la ville d’Edessa, tombée aux mains des infidèles. Louis VII, animé par une foi profonde et un désir de servir Dieu, répond à cet appel avec dévotion. Il voit dans cette croisade non seulement une occasion de purifier son âme, mais aussi un devoir sacré en tant que roi chrétien de protéger les lieux saints.

Cependant, la croisade se révèle être une épreuve difficile, où la volonté divine semble parfois mise à l’épreuve par les faiblesses humaines. Dès le départ, l’expédition est marquée par des querelles internes et une organisation défaillante. Les troupes françaises, en traversant l’Anatolie, sont attaquées par les Sarrasins et subissent une défaite cuisante à la Montagne Cadmos. Louis VII, en chef courageux, combat aux côtés de ses hommes, mais ne peut empêcher le désastre.

Malgré ses efforts pour mener les croisés à la victoire, la tentative de siège de Damas échoue en 1148. Déçu et accablé, Louis VII retourne en France en 1149, avec une armée réduite et un moral brisé. La croisade, qui devait être un triomphe spirituel, se transforme en un échec retentissant, éprouvant la foi du roi et ternissant son prestige. Cet échec marque un tournant dans son règne, renforçant sa piété et son souci de se conformer aux volontés divines dans ses décisions politiques.

Les conflits avec la noblesse et la quête de la justice royale

De retour de Terre Sainte, Louis VII se trouve confronté à des défis internes importants, notamment les résistances de la noblesse. Fidèle à sa mission de roi chrétien, il s’efforce de maintenir l’ordre et la justice dans son royaume, en dépit des turbulences causées par une aristocratie puissante et souvent rebelle. Louis VII, suivant les conseils avisés de l’abbé Suger, son mentor spirituel et politique, s’attache à renforcer l’autorité royale à travers des réformes administratives visant à centraliser le pouvoir.

L’une des mesures significatives de son règne est l’institution des baillis, agents royaux chargés de surveiller les seigneurs locaux et d’administrer la justice en son nom. Cette réforme, guidée par un désir de justice et d’équité, contribue à l’affermissement de l’autorité royale, bien que les résistances soient nombreuses. Louis VII, dans sa piété, perçoit cette centralisation comme un moyen de mieux servir le royaume et de faire respecter les lois divines dans les provinces les plus éloignées.

Cependant, les tensions avec la noblesse demeurent, notamment avec les puissants seigneurs de Champagne et de Normandie. Louis VII, malgré son désir de paix, doit parfois recourir à la force pour maintenir l’ordre, tout en cherchant constamment à éviter les conflits sanglants, conformément aux enseignements de l’Église.

La fondation de l’Université de Paris : un acte de foi et de savoir

Le règne de Louis VII est également marqué par son soutien indéfectible à l’Église et au développement des savoirs. En 1150, il encourage la fondation de l’Université de Paris, une institution qui deviendra l’un des plus grands centres d’apprentissage de la chrétienté. Louis VII, conscient de l’importance du savoir pour la compréhension des Écritures et le développement spirituel de ses sujets, voit dans cette université un moyen de renforcer la foi chrétienne et de glorifier Dieu à travers l’étude.

L’Université de Paris devient rapidement un lieu où la théologie, la philosophie et le droit sont enseignés par les plus grands esprits de l’époque. Louis VII, en roi dévot, soutient cette institution en veillant à ce qu’elle reste fidèle aux enseignements de l’Église, tout en offrant une éducation de qualité à ceux qui seront appelés à servir Dieu et le royaume.

La politique familiale et les mariages : un devoir sacré

Après l’annulation de son mariage avec Aliénor d’Aquitaine, Louis VII se tourne vers l’Espagne pour sceller une nouvelle alliance. En 1154, il épouse Constance de Castille, une union qui renforce les liens entre la France et la péninsule ibérique. Cependant, ce mariage ne donne naissance qu’à deux filles, laissant Louis sans héritier mâle. Constance décède prématurément en 1160, et Louis, poussé par le devoir de préserver la lignée capétienne, épouse Adèle de Champagne peu après.

Ce troisième mariage, béni par l’Église, donne enfin à Louis un fils en 1165, Philippe Auguste, qui deviendra l’un des plus grands souverains de France. Ce fils tant attendu est perçu comme un signe de la faveur divine, assurant la continuité de la lignée capétienne et la pérennité du royaume. Louis VII s’efforce également de marier ses filles à des princes européens pour consolider les alliances du royaume, suivant en cela les principes chrétiens de paix et de coopération entre les nations.

Les relations avec Henri II Plantagenêt : une lutte pour l’unité chrétienne

L’annulation du mariage avec Aliénor d’Aquitaine et son remariage avec Henri II Plantagenêt, roi d’Angleterre, place Louis VII dans une position diplomatique délicate. Henri II, devenu l’un des plus puissants souverains d’Europe, contrôle non seulement l’Angleterre, mais aussi une grande partie de la France, notamment la Normandie, l’Anjou, la Bretagne, et l’Aquitaine.

Louis VII, en roi chrétien, cherche à limiter l’expansion de cet empire qui menace l’unité et l’indépendance de la France. Malgré les difficultés, il s’efforce de maintenir la paix avec l’Angleterre, tout en résistant aux ambitions territoriales de son ancien beau-fils. Les relations entre les deux souverains oscillent entre conflits ouverts et tentatives de réconciliation, Louis VII étant toujours guidé par son devoir de protéger son peuple et de préserver la paix chrétienne en Europe.

La mort de Suger : une perte inestimable pour la monarchie

En 1151, Louis VII subit une perte irréparable avec la mort de l’abbé Suger de Saint-Denis, son conseiller le plus proche et son guide spirituel. Suger, par sa sagesse et sa piété, avait aidé Louis VII le Jeune à gouverner selon les principes chrétiens, œuvrant sans relâche pour renforcer la monarchie et promouvoir la justice divine.

La disparition de Suger laisse Louis VII le Jeune sans son principal soutien, et le roi, désormais seul face aux défis de son règne, doit continuer à défendre son royaume et sa foi sans ce précieux allié. Cette perte marque un tournant dans le règne de Louis VII, qui, malgré les difficultés, reste fidèle à sa mission de roi chrétien jusqu’à la fin de sa vie. Suger avait dit de lui : “Il fut un roi pieux et juste, toujours attentif à la volonté de Dieu”, une épitaphe qui résume l’essence même de son règne.


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