Né à Herstal vers l’année 688, à la mort de son père Pépin le Jeune, Charles se destinait tout naturellement à reprendre la charge de maire du palais d’Austrasie. Fruit de l’union de Pépin et d’Alpaïde, sa deuxième femme, il était considéré comme illégitime par Plectrude, sa première épouse. Elle le fit enfermer pour préserver l’héritier légitime à ses yeux : Théodebald tout juste âgé de six ans. En attendant, les nobles neustriens nommeront Chilpéric II souverain de la Neustrie. Face à ce coup de force, les nobles des provinces se soulevèrent, d’abord la Neustrie puis plus tard l’Austrasie. C’est à ce moment là que Charles s’évada et prit la tête des révoltés d’Austrasie. Après plusieurs batailles victorieuses, Plectrude livra l’Austrasie à Charles.
Charles Martel, grand-père de Charlemagne, devient donc maire du palais du royaume d’Autrasie, l’équivalent de premier ministre aujourd’hui et duc des francs en 718 aux côté de Thierry IV, le roi mérovingien d’alors qu’il appela sur le trône à la mort de Chilpéric II.
Au VIIIème siècle, le peuple franc se répartissait surtout dans trois états différents : la Neustrie, l’Austrasie et la Bourgogne. A peine au pouvoir, Charles Martel tenta de reprendre le contrôle de tout le royaume franc en battant notamment ses rivaux de Neustrie à Néry. Pendant ce temps, le territoire frontalier des francs, l’Aquitaine, sous l’autorité de Eudes d’Aquitaine, dut faire face aux barbares francs comme Eudes aimait à les appeler.
A partir de 711, moins d’un siècle après la mort de Mahomet, une armée de jeunes berbères islamisés avaient envahi toute la péninsule ibérique et au fil du temps, menées par le gouverneur d’al-Andalus Abdel el Rahman, les troupes remontèrent vers le nord, au delà des Pyrénées. En 719, ils arrivèrent en Septimanie, notre languedoc actuel, ils seront repoussés par le puissant duc d’Aquitaine, Eudes d’Aquitaine, en 721 à Toulouse. Quelques temps après cette victoire, Eudes s’allia à Munuza, le gouverneur musulman de Septimanie alors en révolte contre Abdel el Rahman pour contrer les troupes musulmanes venues de la péninsule ibérique. Lors d’une bataille, le rebel musulman sera tué par Abdel el Rahman. En 725, voulant continuer sur la même lancée, les troupes d’Abdel el Rahman firent route vers l’est et lancèrent une fructueuse razzia sur l’abbaye d’Autun en Bourgogne. Face à ces razzias sarrasines incessantes, ne pouvant les arrêter seul, le duc d’Aquitaine demanda de l’aide au duc des Francs Charles qui y vit l’occasion rêvée d’étendre son autorité dans le sud, région qui refusait de se soumettre à son autorité.
Plus tard, les troupes d’Abd er-Rahman se dirigèrent vers l’Ouest, après avoir terminé de piller l’abbaye de Saint-Hilaire, ils firent route vers Tours pour mettre la main sur les trésors du sanctuaire de Saint Martin, ils durent interrompre leur périple et affronter les armées du duc des francs et du duc d’aquitaine regroupés près de Poitiers, à Vouneuil-sur-Vienne. Trente mille guerriers d’Aquitaine, d’Austrasie et de Neustrie allaient affronter l’armée musulmane. Pendant six jours, les deux armées se livrèrent quelques escarmouches, s’observèrent et le 25 octobre 732, la cavalerie légère et peu organisée des musulmans s’engagea et se heurta au bloc massif des guerriers francs. Pendant la bataille, Abdel el Rahman, gouverneur d’al-Andalus mourut sous les coups franques. Le lendemain matin, découragés par la mort de leur général, les troupes musulmanes avaient fui. La bataille de Poitiers installa définitivement Charles Martel comme maître du royaume.
Après une bataille gagnée aussi facilement, Charles Martel continua sa lutte contre les Arabes dans le sud du royaume et se verra affublé du surnom de Martel « celui qui frappe comme un marteau ». Les musulmans resteront en Septimanie jusqu’en 759. A la mort de Thierry IV, il décida de ne pas lui donner de successeur et règna en souverain jusqu’à sa mort. Il partagea son royaume entre ses fils Carloman et Pépin le bref, futur roi des francs qui réussira à conquérir Narbonne et chassera définitivement les musulmans. Charles Martel mourut en 741 à Quierzy et reposera à la basilique royale de Saint-Denis pour l’éternité.
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