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Bonjour, après avoir relaté la fabuleuse histoire du Grand Ferré, héros paysan de la fin du Moyen Âge, que vous pouvez visionner à nouveau ici, je vais vous raconter aujourd’hui l’histoire d’une jeune héroïne médiévale. Même si certains ont douté de son existence, sa légende, elle, n’a cessé de croître au fil des siècles. Jeanne Laisné, née à Beauvais vers 1454, la date précise de sa naissance n’est pas certifiée, était la fille d’un bourgeois, nommé Matthieu Laisné. La postérité se souviendra d’elle sous le nom de Jeanne Hachette en référence à la petite hache dont elle se servit pour combattre l’armée de Charles le Téméraire, le cousin du roi Louis XI, en 1472. Elle avait 18 ans quand le duc de Bourgogne Charles le Téméraire décida d’affronter ouvertement le roi de France à Beauvais. Comment se sont déroulés ces combats ? Comment les héroïques habitants de Beauvais se sont-ils illustrés ? C’est ce que nous allons voir tout de suite.
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En 1472, le roi de France Louis XI régnait depuis onze ans. Les relations entre le roi et son cousin, le duc de Bourgogne Charles le Téméraire, étaient exécrables. Ce dernier aspirait ni plus ni moins qu’à régner à la place de son cousin. Pour arriver à ses fins, il lui fallait l’appui de l’Angleterre ; son mariage avec Marguerite d’York, fille du roi d’Angleterre Edouard IV, lui était d’une aide précieuse. Louis XI, en plus de l’hostilité de son cousin, dut faire face à la vilenie de son jeune frère le duc Charles de Guyenne, qui n’avait de cesse, depuis l’accession au trône de son frère, de comploter contre lui. Le dauphin n’avait que deux ans, et par conséquent il n’était pas assuré d’atteindre l’âge adulte, Charles de Guyenne se voyait donc déjà héritier du trône de France. Pour mener à bien son projet, il décida de s’allier au duc de Bourgogne. L’association des ingrats en somme. La Providence en décida autrement puisque le 24 mai 1472, Charles de Guyenne, de santé fragile, rendit son âme à Dieu. Louis XI prit immédiatement possession de ses terres, particulièrement l’emblématique port de la Rochelle.
Charles le Téméraire entra dans une colère noire. Il avait l'habitude de prendre conseils auprès de sa redoutable mère, Isabelle de Portugal, mais celle-ci ne put lui prodiguer ses dernières recommandations puisqu’elle mourut le 17 décembre 1471. Le voilà seul maître de la périlleuse entreprise à venir. Au printemps 1472, il se mit à la tête de 80 000 hommes et, aidé par Jean II d’Alençon, il fit route vers Beauvais qu’il voulait châtier de sa fidélité au roi de France. Les troupes de Charles le Téméraire ravagèrent les campagnes et les villages. Louis XI était mobilisé sur plusieurs fronts : en Bretagne, le duc François II lui causait également beaucoup de soucis.
Le 27 juin 1472, Charles le Téméraire est devant Beauvais. Les femmes sont au rendez-vous au même titre que les hommes, la mobilisation des habitants de la ville est à la hauteur de l’enjeu. La résistance des Beauvaisiens déstabilise le duc de Bourgogne, il ne s’attendait pas à une telle riposte. Après plusieurs assauts manqués, le 9 juillet 1472, un assaillant bourguignon tenta de planter son étendard devant la porte de Bresles. Repérant l'effronté, la jeune Jeanne, armée d’une hache, le lui arracha des mains. Son initiative permit aux Beauvaisiens de trouver le courage nécessaire jusqu’à l’arrivée des troupes royales, qui elles, pendant ce temps, coupaient les lignes de ravitaillements des Bourguignons.
Les assauts bourguignons échouèrent les uns après les autres. Ils n’avaient pas d’autre choix que de mettre le siège devant la ville. Le 22 juillet, après 11h de combat, Charles le Téméraire sonna la retraite. La ville de Beauvais était sauvée. Nous sommes le jour de la Sainte Marie-Madeleine, véritable symbole pour le roi. Le maréchal Joachim Rouault ouvrit les portes de la ville à Louis XI, venu savourer sa victoire. Pour montrer sa reconnaissance aux habitants de Beauvais, le roi accorda de nombreux privilèges à la ville. Dans une ordonnance royale du 14 juin 1474, il décréta que chaque année, au jour de la fête de sainte Angadrême, une procession commémorative, nommée la procession de l’assaut, sera instituée. Pour leur rendre hommage, les femmes combattantes pourront précéder les hommes dans le cortège. De plus, les filles de Beauvais seront autorisées de mettre les ornements permis exclusivement aux femmes nobles lors de leur mariage.
Quelques siècles plus tard, en 1851, le sculpteur Vital-Dubray ériga au centre de la ville de Beauvais, sur la place de l’Hôtel de Ville, une statue de bronze en l’honneur de Jeanne Hachette. Au début du XXe siècle, les anticléricaux voyaient en Jeanne Hachette l’équivalent laïc d’une autre héroïne au même prénom. Cette autre Jeanne n’avait pas sauvé une ville mais la France.
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