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Publié le
20/12/2021

Savez-vous d'où vient votre nom de famille ?

Pourquoi porte-t-on des noms de famille ? A quoi ça sert ? Eh bien la réponse est ici, tout simplement. Cette vidéo a été produite par la chaîne Eh Mirthe

Dans le haut Moyen Âge, seul subsiste le nom germanique, notamment francique. De nouveau accolé au patronyme germanique qui s'est généralisé vers l'an mille mais dont le stock de noms traditionnels s'est réduit, un prénom réapparaît au Xe siècle, période de croissance économique. Le développement d'une anthroponymie double avec patronyme et prénom dans les années 1050-1100 et son succès dès la première moitié du XIIe siècle paraissent correspondre à cette période d'essor démographique et de plus grande mobilité des populations qui rendent nécessaire de distinguer les homonymes, devenus trop nombreux. Le renforcement contemporain de l'emprise seigneuriale sur le monde paysan a également pu favoriser cette double dénomination pour mieux taxer et « encelluler » les personnes. Parallèlement à cette « révolution anthroponymique », le développement du culte des saints et l'hagiographie populaire se traduisent par la progression des noms de saints au détriment des patronymes germaniques, les saints universels étant jusqu'au IIIe siècle plus sollicités que les saints locaux, ce qui explique un stock initial des noms (de baptême) traditionnels réduit et que de nombreuses personnes dans un village portent le même nom. L'Église catholique impose le parrain et la marraine qui interviennent dans le choix du nom de baptême, lequel acquiert une fonction d'intégration religieuse (référence à un nom biblique tel que Jean, Pierre, Philippe, au saint du calendrier, au saint patron de la paroisse ou titulaire de l'église, au saint vénéré dans la famille), familiale (transmission lignagère des prénoms) et régionale (patronymie spécifique à une région, telle que Macé ou Mahé, équivalent dans l'Ouest du prénom Mathieu).

Se développe ainsi l'habitude d'accoler au nom de baptême un surnom individuel, souvent très personnalisé. Le nom de baptême se transforme en prénom et le surnom devint l'élément clé de l'identification familiale. Ces surnoms deviennent les noms de famille dont l'apparition par la transmission du nom du père s'est faite spontanément, sans intervention du législateur. Ces noms de famille ont quatre origines possibles (ce sont ces quatre catégories de noms de familles qu'on retrouve aujourd'hui en France) : 36 % sont des noms de baptême (Jean, fils de Martin devenu Jean Martin, Robert, fils de Pierre devenu Robespierre, Bernard, Thomas, Richard, Robert, etc.), 30 % des noms de localisation (Dupont, Duval, Dubois, Beauchêne, Delacroix, Langevin ou Langlais, qui peut exprimer l'origine de la personne ou être une simple allusion à un voyage d'affaires), 18 % des noms de métier (Lemarchand, Boucher, Pelletier, Sabatier, Tisserand, Boulanger ou Dufour, Fabre, Faure, Ferrari, Ferrer, Herrero, Lefebvre, Le Goff ou Schmidt), auxquels peuvent être rattachés ceux qui traduisent un statut (Chevalier, Lenoble, Bourgeois, Lécuyer, Vasseur, Lévêque, Labbé, Leclerc), une charge administrative (Sergent, Prévost, Maréchal, Lemaire) ou une position dans la famille (Legendre, Beaufils, Cousin, Deloncle, Neveu, Lainé, Cadet, Besson), et 16 % sont des sobriquets (en principe moqueurs, certains étant en apparence flatteurs mais ils se révèlent souvent moqueurs par antiphrase) liés au caractère physique (Petit ou Bihan, Legrand, Leborgne, Boiteux, Legros, Joly, Canu ou Le Guen, Leroux, Brunet, etc.) et moral (Lamy, Leroy ou Rey, Lecourtois, Renard, Sauvage, etc.) de l'ancêtre initial. Source Wikipédia


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