Sans télévision et sans téléphone portable, comment diable pouvait-on se divertir au royaume de France ? En campagne ou en ville, nobles ou paysans, en famille ou au travail, toutes les occasions étaient bonnes pour se divertir, s’amuser.
La population vivait au rythme des saisons et au gré des fêtes religieuses et populaires. Pendant les rudes périodes d’hiver, les travaux des champs étaient pratiquement arrêtés et les artisans travaillaient moins. Pour oublier le froid, on vaquait à quelques distractions.
Mais à quoi jouait-on et comment s’occupait-on ?
Tout d’abord comment occupaient-ils leur temps libre ? Car du temps libre, ils en avaient, à peu près 90 jours chômés par an ! Lors des nombreuses fêtes paysannes, le peuple des campagnes aimait jouer aux billes, aux boules, organisait des combats de coqs, festoyaient, ripaillaient. Quant au bourgeois, eux, préféraient le jeu de paume. Ce jeu tire son nom du creux de la main utilisé pour lancer la balle, ils pouvaient ainsi montrer leur supériorité physique. Ce jeu connaîtra un essor important à la fin du Moyen Age. Les nobles s’adonnaient à la quintaine. Ce jeu consistait à frapper de sa lance un buste posé sur un poteau. Si le chevalier avait le malheur de manquer le milieu de la poitrine, le buste pivotait.
La noblesse appréciait beaucoup les tournois. Initialement prévus pour l’entraînement au combat et l’entretien physique, ils finiront au XIV ème siècle en joutes parfois théâtralisées. Ces tournois toujours très festifs avaient lieu tous les quinze jours, en dehors du Carême. Les festivités duraient trois jours et le public venait nombreux pour assister au spectacle, il appréciait ces joutes chevaleresques. Le vainqueur gagnait de l’argent grâce aux rançons des chevaliers vaincus.
Et les enfants, comment occupaient-ils leur temps libre ? Laissés libres très jeunes, ils se baignaient dans les rivières, pêchaient à la ligne, s’émerveillaient des spectacles lors des marchés et en profitaient pour récupérer des produits sur ces mêmes marchés pour en faire leurs jouets. Les spectacles de rues étaient monnaie courantes à cette époque. Ils assuraient la cohésion et affirmaient l’identité d’une ville ou d’un quartier. On y côtoyait des jongleurs, des troubadours, des acrobates qui divertissaient les habitants sur les places des villes. A Provins, le soir du marché une retraite aux flambeaux parcouraient la ville accompagnés de jongleurs et de musiciens.
Quant aux moments de détente en famille et entre amis, tout se passait au coin du feu lors des veillées. Après le dîner, toute la famille se retrouvait pour bavarder, se raconter des histoires accompagnée d’une bolée de cidre tout en se livrant à quelques besognes domestiques.
De la pentecôte à Noël, les événements familiaux donnaient lieu à de grandes fêtes. Les mariages étaient des événements importants au sein d’un village. Après la cérémonie religieuse, les convives se retrouvaient pour le banquet dans une grange. Ils mangeaient, buvaient et dansaient.
Les arts n’étaient pas en reste à cette époque, bien au contraire. Le théâtre par exemple passionnait tous les publics, toutes les classes sociales étaient représentées. Le théâtre comique français naîtra au cours du XIIIème siècle. Il se pratiquait dans la rue par des comédiens amateurs. Ils jouaient des pièces religieuses mais aussi des farces comiques ou satiriques. Le public venait de loin pour assister à ces spectacles. A Romans en 1509 en trois jours 14 000 entrées ont été enregistrées. La musique, souvent accompagnée de danses, était également très appréciée par toutes les couches de la société. Quand Philippe le bon apprenait la harpe, le simple berger lui, emmenait sa cornemuse pour l’accompagner dans les alpages.
Le goût de l’esthétique, de la lumière et de la couleur était très présent chez l’homme du Moyen Age. “Les couleurs devaient être durables et brillantes parce que de telles qualités engendre la beauté” disait un moine appelé Théophile au XII siècle.
Derrière sa réputation de période sombre, il apparaît que les hommes de cette longue période de notre histoire savaient se divertir et apprécier les plaisirs simples de la vie.
Et bien juste pour vous dire que vous faites un travail formidable, saint, j’ai même envie de dire. Je n’ai pour l’instant que deux livres de votre collection mais je compte bien en ajouter d’autres prochainement. Merci car je peux, grâce à vous, approfondir sérieusement mes connaissances avec des livres toutefois très accessibles.
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Je veux vous remercier particulièrement pour votre beau et admirable travail d’excellentes publications dont notre foyer bénéficie.
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J’ai acheté plusieurs livres de Vox Gallia à la librairie Les Deux Cités à Nancy, et je n’ai pas regretté mes achats.
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Je vous remercie pour votre travail et les ouvrages passionnants proposés
Merci pour votre travail de réédition, je viens de finir le péril cathare que j’ai beaucoup apprécié. Ces lectures me font découvrir à quel point nous avons une belle et grande histoire. Merci à vous.
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Des livres de qualité je recommande fortement pour les passionnés d’histoire de France
impeccable pour nos jeunes à qui l’éducation nationale supprime des pans entiers de notre histoire.
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