Les rituels de la vie de cour, qui semblent imperturbables, sont bousculés par les événements révolutionnaires suivant un rythme et une densité sans précédent. Le 17 juin, le roi perd son pouvoir au profit de l’Assemblée nationale. Cette révolution politique et institutionnelle est suivie d’une révolution populaire le 14 juillet, d’une révolution sociétale le 4 août, d’une révolution idéologique le 26 août, d’une révolution sociale les 5 et 6 octobre. En moins de quatre mois, un système plus que millénaire est abattu. Notre invité : Alexandre Maral
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Vers la fin du XVIIIe siècle, le château de Versailles, jadis l’emblème éclatant de la monarchie française, devient le théâtre des derniers jours tumultueux de cette époque dorée. Plongeons dans cette histoire fascinante.
C’était une chaude journée d’été en 1789, et les jardins de Versailles étaient aussi impeccablement entretenus qu’à l’accoutumée. Pourtant, une tension inhabituelle flottait dans l’air. Louis XVI, un roi bien intentionné mais indécis, se tenait à la fenêtre de son palais, contemplant l’avenir incertain de son règne. À ses côtés, la reine Marie-Antoinette, célèbre pour son charme et sa grâce, mais aussi pour son impopularité parmi le peuple français, impopularité gonflée par les ennemis de la monarchie.
Depuis des mois, des murmures de révolte parcouraient le royaume. Le peuple, affamé et écrasé par les impôts voulus par les physiocrates (philosophes-économistes), était à bout de patience. Le faste de la cour contrastait cruellement avec la misère des rues de Paris. Les États généraux, convoqués pour la première fois en plus d’un siècle, n’avaient fait qu’attiser les flammes de la contestation.
Un soir de juin, un cri se fit entendre dans les jardins de Versailles. C’était le début de la Révolution française. Les députés du Tiers État, frustrés par l’impasse politique et dont la plupart étaient acquis aux idées des Lumières et maçonniques, avaient formé l’Assemblée nationale. Bientôt, le serment du Jeu de Paume proclamait leur détermination à rédiger une constitution pour la France. Louis XVI, pris de panique, ordonna de fermer la salle de réunion, mais les députés se réunirent dans une salle de jeu de paume, jurant de ne jamais se séparer jusqu’à ce qu’une nouvelle constitution soit établie. La haute bourgeoise libérale et la noblesse décadente allaient supplanter les mille ans de noblesse d’épée.
La tension monta d’un cran en octobre 1789. Une foule en colère marcha sur Versailles, excitée par des révolutionnaires assoiffés de sang, exigeant que la famille royale se déplace à Paris pour être plus proche du peuple. Les gardes du palais furent submergés par la marée humaine. Louis XVI, face à l’insistance des révolutionnaires, céda et accepta de quitter Versailles pour Paris. C’était la fin de l’ère glorieuse de Versailles comme centre du pouvoir monarchique.
À Paris, la situation ne fit qu’empirer. Les Tuileries devinrent la nouvelle prison dorée de la famille royale. En 1791, une tentative de fuite échouée à Varennes scella le sort de Louis XVI et de Marie-Antoinette.
En 1792, la monarchie fut officiellement abolie et la République proclamée. Louis XVI fut jugé par un simulacre de justice puisque son sort était scellé avant même le début du procès, et guillotiné en janvier 1793. Quelques mois plus tard, Marie-Antoinette, à qui on a reproché les pires insanités, suivit le même sort tragique.
Ainsi, le château de Versailles, témoin muet des splendeurs et des excès de la monarchie française, vit sa cour se vider, ses grands salons devenir silencieux. De lieu de faste et de pouvoir, il se transforma en musée, gardien de la mémoire d’une époque révolue.
Les derniers jours de la monarchie à Versailles furent marqués par une succession d’événements dramatiques qui scellèrent le destin du royaume de France, plongeant le pays dans une révolution qui allait changer le cours de son histoire pour toujours.
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